Didier Raoult serait encore en communication avec Emmanuel Macron. Le professeur, tant controversé, revient dans les médias en ce début novembre : grand portrait sur Paris Match, interview de Laurent Ruquier, il réagit à la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus en France.
Pour lui, elle n’est pas due au comportement des Français en juillet et août dernier, mais à l’ouverture des frontières. Il explique : « À partir du moment où on a ouvert nos frontières, des centaines de milliers de personnes sont arrivées en France avec des virus nouveaux, des virus qui avaient des évolutions différentes. On sait maintenant, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le vaccin, que ces virus nouveaux peuvent vous infecter alors que vous avez déjà été infecté ».
Dans son entretien avec Laurent Ruquier, il fustige le gouvernement : « Il faut revenir sur terre ». « Ce n’est pas la peine de délirer avec l’émotion, moi aussi je peux vous foutre la trouille tous les jours. Vous montrez une image terrible et tout le monde s’affole. » Le professeur raconte alors que « nous avons eu, ici à l’IHU, trois personnes de moins de 60 ans qui sont mortes. Elles avaient 58, 59 et 59 ans. »
Le Professeur ne précise toutefois pas le taux d’occupation de ses unités de réanimation, valeur à prendre en compte pour définir si l’Hôpital est sous l’eau et estimé à 90 % sur l’ensemble de la France.
Entretien visible dès la 48e minute :
Selon le médecin, « la contamination des infections respiratoires se fait majoritairement par les mains. Si vous toussez, c’est extrêmement faible ». Il faudrait se désinfecter les mains toutes les 20 minutes. « La seule fois où l’efficacité du masque est démontrée, c’est chez les soignants. Car les soignants sont très près », dit Didier Raoult.