Grappiller quelques jours pour débuter les injections du vaccin contre la Covid... C'est ce que tente de faire Berlin, à travers la chancelière allemande, Angela Merkel, et son ministre fédéral de la Santé, Jens Spahn, en faisant pression sur l'Union européenne et l'Agence européenne du médicament pour accélérer les procédures de validation. Une information dévoilée par nos confrères du Bild qui expliquent que l'Allemagne souhaiterait que le vaccin de Pfizer et de BioNTech, entreprise allemande, soit approuvé d'ici le 23 décembre 2020, au lieu du 29 décembre comme l'avait évoqué l'EMA, l'Agence du médicament de l'UE.
Une demande d'accélération des procédures, alors que les premières vaccinations au Royaume-Uni, aux États-Unis ou encore au Canada ont déjà débuté, pour éviter une trop importante explosion du nombre de cas pendant les fêtes de fin d'année. Une impatience, surtout, du côté des autorités allemandes : "Toutes les données de BioNTech sont disponibles, le Royaume-Uni et les États-Unis ont déjà donné leur approbation. Un examen des données et une approbation de la part de l’AEM devraient intervenir le plus tôt possible", expliquait déjà Jens Spahn dimanche 13 décembre. Et de poursuivre : "Il en va de la confiance dans la capacité de l’Union européenne à agir".
Du côté des autorités européennes sollicitées, on poursuit l'analyse des données mises à disposition par Pfizer et BioNTech, et une échéance, toujours la même pour le moment : le 29 décembre. Pour rappel, l'Allemagne vient d'imposer un nouveau confinement partiel pour endiguer la propagation de l'épidémie. Un confinement plus strict qui doit débuter mercredi 16 décembre, pour se terminer, sauf changement, le 10 janvier 2021.