Variant sud-africain du covid : un dépistage massif de 8000 personnes à Colombes

Par · Publié le 18 janvier 2021 à 11h23
Un dépistage massif du variant sud-africain du covid-19 est réalisé à Colombes. Au total, 8000 personnes vont se faire tester, après qu'un élève du groupe Jeanne d'Arc a été en contact avec une personne testée positive au variant sud-africain, habitant elle dans le Val-de-Marne. Parmi elles, les 2250 élèves du groupe scolaire Jeanne d’Arc, les professeurs et leurs familles.

On vous parlait de ce cas positif au variant sud-africain dans le Val-de-Marne ce samedi 16 janvier 2021. Depuis, un dépistage massif est organisé dans le département d’Île-de-France afin de « casser cette chaîne de contamination » et l’ARS Île-de-France prend le sujet au sérieux, puisqu'un dépistage de 8000 personnes est organisée à Colombes, dans les Hauts-de-Seine !

Un collégien de la ville a été en contact avec une personne finalement contaminée au variant sud-africain du covid-19, habitant dans le Val-de-Marne. Il a été mis au courant de sa situation de cas contact jeudi, et pour ne pas prendre le risque de disséminer le virus dans Colombes, une opération de dépistage massive a commencé dès samedi.

Objectif de l’ARS, tester plus de 8000 personnes en 4 jours, avant mardi soir. Cette campagne de dépistage massif prend forme dans un gymnase proche du groupe scolaire Jeanne d'Arc, où un barnum a été monté. Et risque de variant oblige, deux tests sont effectués, l’un pour savoir si le virus est présent, l’autre pour savoir s’il s’agit du virus original ou si c’est sa variante sud-africaine. Pour savoir cela, le prélèvement est envoyé à l’hôpital Broussais, à Paris, puis, s’il est positif au coronavirus, un autre prélèvement est envoyé dans un laboratoire de l’APHP pour déterminer de quel variant il s’agit.

Entre les élèves du groupe scolaire Jeanne d'Arc (ndlr. qui va de la maternelle au lycée), les professeurs, les personnels administratifs, leurs familles… près de 8 000 personnes sont appelés à se faire tester. Cette opération fait partie du nouveau plan de l’ARS pour prévenir de la diffusion des variants du Covid-19. Car, « dans le doute et dans l’attente de confirmation du test Thermo Fisher » l’ARS Île-de-France considère désormais tous les « cas possibles » et tous les « cas probables » comme des « cas confirmés », et ce, afin notamment « de garantir une intervention rapide ».

Quatre nouvelles mesures vont donc être généralisées dans toute la région : un dispositif de surveillance et de détection précoce des cas, une intervention rapide autour des cas avérés, des campagnes de test et de prévention pour les publics et les lieux à risque et enfin, le renforcement de la campagne d’information.

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