Interrogé au micro de Europe 1 ce vendredi 12 février, Gabriel Attal s'est exprimé sur la situation dans le nord-est de la France, et plus précisément en Moselle. En effet, dans ce département, le nombre de cas de variant sud-africain détectés est bien plus élevé que dans le reste de la France, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, est d'ailleurs attendu à Metz ce matin, afin de discuter de la situation avec les élus locaux et étudier la marche à suivre.
D'après le porte-parole du gouvernement, un reconfinement local en Moselle n'est pas exclu dans les jours à venir. "Rien n’est exclu, tout est possible." a-t'il assuré, "s’il y a des mesures à prendre au niveau local, elles seront prises.". Selon Gabriel Attal, il est encore possible de "stopper la propagation des variants brésilien et sud-africain."
Interrogé sur la stratégie actuelle du gouvernement de ne pas reconfiner le pays aux niveaux local et national alors que bon nombre de nos voisins européens ont fait ce choix, Gabriel Attal est revenu sur la situation actuelle, dans les chiffres : "Si l’on prend en compte le taux d’incidence et le nombre de contaminations au niveau global, on a une situation de plateau qui est haut mais qui semble commencer à décliner." "Mais les variants changent la donne" reconnait également le porte-parole.
"Il faut tout faire pour éviter un reconfinement. Mais si nous considérons que c’est nécessaire, nous prendrons nos responsabilités." Affaire à suivre dans la journée, avec la visite d'Olivier Véran à Metz.