Un avis que pourrait bien suivre le gouvernement pour la rentrée scolaire, post vacances de Pâques... Selon un sondage OpinionWay pour le syndicat enseignant Snes-FSU, rendu public ce mercredi 21 avril 2021, 83% des Français seraient favorable à un protocole sanitaire plus strict qu'auparavant à l'école, en particulier pour les élèves de maternelle et de l'élémentaire, dont le retour en classe est prévu pour lundi 26 avril.
Parmi les mesures plébiscitées par les Français, la définition immédiate des personnes dites "cas contacts", pour lever toute ambiguïté sur la question, mais également la fermeture des classes dès qu'un cas positif est recensé. Des mesures qui existent déjà dans une moindre mesure, la question de la fermeture des classes, par exemple, ne concernant que l'apparition du variant brésilien ou sud-africain. Des règles qui pourraient donc évoluer d'ici la rentrée... "Ces derniers mois, les règles ont flotté, voire ont été allégées. Or un protocole strict et clair permet de casser les chaînes de contamination très rapidement", explique le syndicat des enseignants du second degré.
Selon ce sondage également, 75% des Français seraient également favorables à l'instauration d'autres mesures tout autant draconiennes, comme l'installation de capteurs de CO2 et de système d'aération au sein des écoles. 79% d'entre eux souhaiteraient aussi que des masques soient distribués gratuitement aux élèves, comme cela avait été le cas lors de la rentrée précédente de septembre 2020, ou encore que des opérations massives de dépistage soient également organisées.
Une question qui préoccupe les parents, également : la cantine scolaire. Selon le sondage Odoxa, 87% des Français sont favorable à l'organisation du repas "dans un endroit sécurisé". Et au syndicat Snes-FSU de préciser que de nouvelles mesures pourraient être prises, permettant "à tous les élèves d’avoir accès à un repas tout en renforçant la sécurité sanitaire".
Dernier chiffre évoqué par ce sondage, 55% des parents ayant des enfants dans le secondaire estiment ne pas avoir confiance dans le gouvernement pour régler les problèmes liés aux cours à distance, et en particulier concernant l'accès numérique au cours. Des problèmes qui pourraient persister à la rentrée de ces derniers, le 3 mai.