Il y a quelques jours, Emmanuel Macron a confirmé que la vaccination contre le Covid-19 sera ouverte à tous les adultes le 15 juin prochain. En attendant, le gouvernement a élargi encore davantage la campagne de vaccination en annonçant, le 30 avril dernier, que les personnes âgées de 18 à 55 ans "qui souffrent de maladies chroniques" et "qui présentent des comorbidités" peuvent elles aussi se faire vacciner contre le Coronavirus.
Ainsi, depuis le 1er mai 2021, les personnes âgées de plus de 18 ans souffrant d'hypertension, d’asthme sévère, de diabète, d’une insuffisance rénale, cardiaque ou de cancers sont éligibles à la vaccination.
Mais de nombreuses personnes concernées se demandent s’il faut obligatoirement présenter un document en particulier, comme une ordonnance ou une attestation permettant de justifier que le patient est bien atteint d’une ou plusieurs comorbidités. Non, indique le ministère de la Santé qui explique que « sur déclaration de leur(s) comorbidité(s), elles (les personnes atteintes de comorbidités, ndlr) pourront être vaccinées avec les vaccins Pfizer/BioNTech ou Moderna, sans nécessité d’une prescription médicale ». Pas besoin donc de se munir d’une ordonnance de son médecin traitant pour prendre rendez-vous par téléphone ou sur internet. Selon la Direction générale de la Santé, contactée par Ouest-France, une attestation sur l’honneur suffit.
Toutefois, comme l’indique la DGS à nos confrères du quotidien breton, des justificatifs peuvent être demandés. « Ainsi, en pratique, si une déclaration sur l’honneur suffit, rien n’empêche un médecin, par exemple si une consultation pré-vaccinale est nécessaire, de demander une preuve en cas de doute, sans que la démarche ne soit systématique » indique la DGS. « De même, pour simplifier et fluidifier le parcours du patient, il est préférable de se munir d’un justificatif (ordonnance, prescription, etc.) lorsque le patient peut s’en procurer un facilement mais cela n’est pas une obligation. »
Le 4 mai dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait savoir sur Europe 1 qu’il préférait faire « confiance aux Français ». « Il y aura peut-être des stratégies de contournement, mais ce sera à la marge », a-t-il ajouté.
On rappelle la Haute Autorité de Santé a élargi la liste des comorbidités ouvrant droit à la vaccination pour les personnes de 18 à 54 ans inclus. Découvrez-là :