Une mention qui disparait dès le 31 mai... Le syndicat national des biologistes a annoncé à nos confrères du Parisien ce dimanche 23 mai que la mention des différents variants ne serait plus communiquée sur les résultats des tests PCR à la fin du mois. Vous ne pourrez donc plus savoir si vous avez contracté le variant anglais, brésilien, sud-africain ou indien. "Nous n’allons plus l’écrire. En réalité, ça n’a plus d’intérêt", explique ainsi François Blanchecotte, le président du syndicat.
Seule une mention sera désormais précisée sur les résultats des tests : "mutation du virus" : "C’est un changement de philosophie dans la façon de tracer les variants", indique de son côté Bruno Lina, virologue et membre du conseil scientifique. Puisque les variants continueront bien d'être pistés et analysés. À nos confrères du Parisien d'expliquer que trois souches sont ainsi surveillées de près : 484 K, 484 Q et L452 R. "Voir une mutation se répandre dans la population pourrait nous avertir de l’arrivée d’une quatrième vague", précise François Blanchecotte.
Trois mutations que l'on retrouve chez les variants actuellement en circulation sur les territoires, qu'il s'agisse du variant anglais, sud-africain, indien, brésilien ou encore des plus rares et lointain comme le variant californien ou nigérien. À noter qu'actuellement, en France, le variant britannique est la souche majoritaire dans le pays, avec plus de 85% des cas recensés dans l'hexagone.