Face à la caméra, Gabriel Attal a dû clarifier, ou du moins réaffirmer la position tenue par le président de la République lors de son allocution d’hier soir. Le porte-parole du gouvernement a donc pris la parole à son tour, comme à l’accoutumée à l’issue du Conseil des ministres du mercredi matin, et a donné plus de chiffres sur la situation en France et la stratégie du gouvernement.
Emmanuel Macron, allocution du 12 juillet, les annonces
Emmanuel Macron a tenu son allocution aux Français ce lundi 12 juillet à 20h, détaillant les nouvelles mesures mises en place pour contrer la nouvelle vague de Covid 19 quai sévit en France. Le président de la République a ainsi abordé le sujet de l'épidémie de coronavirus et du variant Delta d'une part mais aussi celui de la relance économique et sociale mais aussi des décisions concernant la réforme des retraites. [Lire la suite]
Et d’annoncer que « la quatrième vague pourrait avoir commencé », avec un taux d’incidence en hausse de 60 % en France en l’espace d’une semaine, notamment en raison du variant Delta. Le seuil d’alerte vient d’être dépassé en région Occitanie, avec 51 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants, quand les Pyrénées-Orientales, avoisinent les 129,9 cas pour 100 000 habitants.
Si le pass sanitaire est la solution trouvée par le gouvernement pour freiner l’épidémie, pour le porte-parole du gouvernement, « Il est hors de question d’imposer un été infernal » pour les moins de 18 ans. En effet, un « faible nombre » a une vaccination complète contre le Covid-19 à cause du calendrier et le gouvernement se veut souple sur le sujet. Le crédo ? « n’est pas l’obligation vaccinale mais l’incitation maximale ». Cette souplesse sur la vaccination se fera aussi pour les salariés pour les établissements recevant du public et pour les Français de l’étranger ayant été vaccinés avec un vaccin non reconnu par les autorités européennes.
La souplesse devrait prendre fin le 15 septembre. A cette date, le ministère de la Santé a bien précisé que les professionnels concernés non-vaccinés « ne pourront plus travailler et ne seront plus payés ».