Au fil de la pandémie, de nouveaux variants et sous-variants sont découverts, de plus en plus furtifs et difficiles à détecter avec des tests nasopharyngés, à l'image d'Omicron ou de BA.2. En Chine, un nouveau type de test est utilisé depuis plusieurs mois pour tenter de détecter plus efficacement ces nouveaux variants : le test anal.
Est-il vraiment plus précis ? Les Chinois, qui appliquent une politique de "zéro Covid", ont déployé les tests anaux lors de la découverte d'un cluster du variant Omicron, à Pékin, peu de temps avant le début des Jeux Olympiques. L'objectif, repérer des formes asymptomatiques ou bénignes du Covid-19 rapidement, les tests anaux étant réputés comme plus efficaces.
En effet, il est possible qu'après plusieurs jours sans symptômes, le virus ne soit plus repérable dans le nez ou dans la bouche. En revanche, le Covid a tendance à survivre beaucoup plus longtemps dans le tube digestif. Le test anal permettrait donc de dépister les variants plus longtemps que les autres tests et d'empêcher des contaminations alors que le malade est toujours contagieux. Cependant, à l'heure actuelle, les tests anaux ne sont pas devenus populaires en dehors de la Chine et ne sont pas utilisés en Europe.
BA.2 : Que sait-on de ce nouveau sous-variant "furtif" d'Omicron déjà présent en France
Un nouveau sous-variant du variant Omicron, baptisé BA.2, a fait son apparition ces derniers jours dans plusieurs pays du monde. Une vingtaine de cas aurait déjà été recensée en France. [Lire la suite]
BA.2 : Que sait-on de ce nouveau sous-variant "furtif" d'Omicron déjà présent en France
