Les ouvrages olympiques devraient être fin prêts pour les futurs Jeux olympiques de Paris 2024. C'est en tout cas ce qu'affirme Nicolas Ferrand, président de la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques), ce jeudi 15 octobre 2020 lors d'un point d'étape. La crise sanitaire et économique reste "un sujet, mais pas un problème", rassure-t-il.
Par ailleurs, le président de la Solideo donne des clés de lecture sur l'impact de la pandémie de Covid-19 sur son activité. "Le Covid-19 n'est pas provisionné aujourd'hui dans notre maquette financière. On estime son coût entre 1 et 4% dans la construction des ouvrages" éclaircit Nicolas Ferrand. Une déclaration qui intervient seulement deux jours après la confirmation d'un nouveau budget et de la carte des sites olympiques par le conseil d'administration de l'entreprise.
Ajustements de budget et réorganisation
Concrètement, l'objectif de la Solideo et du Comité d'organisation des JO Paris 2024 reste de réaliser le maximum d'économies. Construction du village des médias en deux temps (22,4 millions d'euros d'économies), réinstallation des équipements de sports urbains au Bourget plutôt que place de la Concorde, prise en charge des centres de préparations aux Jeux par l'Agence nationale du sport (23 millions d'euros)... Autant de trucs et astuces qui devraient permettre de réduire la voilure et de rentrer dans le budget des 1,4 milliard d'euros d'investissements publics dont la Solideo dispose, par l'intermédiaire des collectivités et de l'État.
Aussi, en ce qui concerne les autres sites désignés pour accueillir les épreuves de hand, basket et volley, le président Ferrand ne s'inquiète guère. "Tant que cela tourne sur les sites qui existent, on n'est pas concerné", affirme-t-il. En ce qui concerne les recettes privées, le Cojo Paris 2024 préserve un budget de 3,8 milliards d'euros.