La Seine est l'un des personnages principaux de ces Jeux Olympiques de Paris 2024. En plein cœur de la capitale, le fleuve doit accueillir la cérémonie d'ouverture et les épreuves de natation marathon ainsi que de triathlon, une première dans l'histoire des Jeux ! Cette idée exceptionnelle a de nombreux avantages mais pose également des questions de sécurité qui mettent en péril les événements en cas de problème, obligeant les organisateurs à penser à des plans B.
Risques d'attentats, grèves, débit de la Seine, pollution de la Seine, aléas de la météo, autant de critères qui pourraient mener à l'annulation de ces moments hors du commun, jusqu'à la dernière minute ! On fait le point sur les risques les plus importants.
Nous le savons tous, la météo n'a pas vraiment été très estivale depuis le mois de mai dans la capitale, mettant à mal l'état sanitaire de la Seine, qui dépend des fortes pluies pour la qualité de son eau. Durant les nombreux jours où il pleuvait, il était impossible de s'y baigner car les eaux de pluie viennent s'ajouter dans le réseau des eaux usées, faisant monter le niveau dans les canalisations, qui se déversent dans la Seine.
La pollution bactériologique est alors trop élevée et les risques trop grands d'y plonger pour les athlètes. Pendant tout le mois de juin, les relevés étant bien au-delà des seuils définis par la directive européenne, mais depuis début juillet, cela s'est amélioré grâce aux températures plus hautes et au temps plus stable. Il faut donc espérer que cela continue et surtout qu'il ne pleuve pas trop avant les épreuves, pour envisager qu'elles puissent y avoir lieu !
JO 2024 : quel est le plan B si les épreuves de natation dans la Seine sont annulées ?
Plusieurs épreuves doivent avoir lieu dans la Seine durant ces Jeux Olympiques de Paris 2024. Nombreux sont ceux qui craignent qu'elles soient annulées à cause de la pollution ou la météo mais existe-t-il un plan B dans ce cas de figure ? [Lire la suite]
La météo n'impacte pas que la pollution de la Seine, mais aussi son débit ! Eh oui, c'est le risque de créer un événement autour d'un élément vivant, qui évolue en fonction de différents paramètres. Selon le Cojo, le débit du fleuve est « quatre à six fois » supérieur « au débit habituel d'été », ce qui peut être dangereux pour les athlètes, à cause du courant, mais aussi pour les bateaux lors de la cérémonie d'ouverture !
Si le débit reste aussi important, les bateaux risquent de devoir ralentir, impliquant un retard dans l'organisation de la cérémonie, et avec un débit entre 300 et 500 m3/s, il faudra s'adapter et enlever les bateaux les plus hauts, a indiqué Thierry Reboul à l'AFP. Cependant, le fleuve devrait calmer sa colère et retrouver une circulation plus habituelle d'ici la cérémonie !
Depuis la loi sur la réforme des retraites, de grandes inquiétudes sont nées autour de préavis de grèves déposés pour la période des Jeux Olympiques. Si la RATP ou la SNCF ne semblent pas brandir cette possibilité à l'heure actuelle, Aéroports de Paris vient à peine de trouver un compromis pour augmenter les salariés pour les JO. C'est finalement du côté des artistes recrutés pour la cérémonie d'ouverture que la grève semble venir, affaire à suivre !
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Selon France Inter, le risque d'ingérence russe et la menace d'attentat est toujours élevée à quelques jours du début des JO. Si les services de renseignement sont à pied d'œuvre, des actes isolés peuvent survenir et créer des mouvements de panique et des blessés. Ces derniers jours, les attaques au couteau se sont multipliées, à Gare de l'Est, sur les Champs-Elysées, à la terrasse d'un bar dans le 20e, sans aucune revendication terroriste.
Une immense zone a été mise en place autour du fleuve pour sécuriser au mieux les accès à la cérémonie d'ouverture. Depuis jeudi, il faut impérativement un Pass Jeux pour pouvoir circuler dans ce périmètre, permettant de surveiller les allées et venues de tout un chacun.
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JO Paris 2024 : préavis de grève déposé par la CGT Spectacle pour la cérémonie d'ouverture
