La magie des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pourrait bien laisser un héritage durable dans la Ville Lumière, mais également dans d'autres villes de France ! Et pour cause : de nombreuses villes sont demandés à conserver certains symboles de ces jeux, des anneaux olympiques aux agitos paralympiques en passant par plusieurs statues issues de la cérémonies d'ouverture de ces JO.
Fin août, lors d'une interview sur France Bleu, Anne Hidalgo évoquait déjà sa volonté de conserver certains symboles olympiques au-delà des JO, à l'image des anneaux olympiques sur la Tour Eiffel ou encore la vasque olympique et paralympique aux Tuileries.
JO de Paris 2024 : la vasque olympique va-t-elle rester dans la capitale après les Jeux ?
La vasque olympique, abritée sous une impressionnante montgolfière, va-t-elle rester à Paris après les Jeux Olympiques ? C’est en tout cas le souhait de Mathieu Lehanneur, son concepteur, qui milite pour son maintien après les JO de Paris. [Lire la suite]
La vasque flamboyante du Jardin des Tuileries, actuellement en plein centre de l'attention, pourrait bien devenir une pièce maîtresse permanente du paysage parisien. "La vasque est un objet extraordinaire et l’endroit dans lequel elle se situe est magnifique", a-t-elle affirmé. L'adjoint chargé des Sports, Pierre Rabadan, a même révélé que la maire de Paris planchait déjà sur des solutions pour la préserver tout au long de l'année, même face aux caprices de la météo parisienne.
Anne Hidalgo a également indiqué, début août, avoir écrit au Président de la République Emmanuel Macron pour le demander de laisser la vasque au Jardin des Tuileries : "ce n’est pas moi qui décide puisqu’elle est sur le site du Musée du Louvre, qui appartient à l’État", a-t-elle expliqué à nos confrères de l'AFP. Comme l'expliquent nos confrères du Huffington Post, sans réponse du gouvernement avant la cérémonie de clôture, la vasque ne s'envolera plus chaque soir... Et pourrait bien être démontée.
Le 31 août dernier, Anne Hidalgo confirmait que les anneaux olympiques géants (29m de large et 15m de haut) qui ornent la Tour Eiffel resteront sur la Dame de Fer. Ces anneaux continueront de trôner au-dessus de la capitale, après avoir fasciné le monde entier pendant les Jeux, mais devraient être remplacés par des répliques, plus légères. Une décision de la maire validée par le CIO, propriétaire du logo.
Mais depuis, beaucoup ont exprimé leur mécontentement, aussi bien des officiels que des Français et touristes étrangers qui n'ont pas manqué de réagir à l'information sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi, toujours selon nos confrères du Huffington Post, la maire de Paris semble chercher un compromis, et a évoqué, le 6 septembre dernier, la possibilité de garder les anneaux sur la tour "au moins jusqu'en 2028".
Concernant les Agitos, symbole paralympique qui trône sur l'Arc de Triomphe, ceux-ci pourraient déménager au siège du conseil régional d'Île-de-France, à la demande de sa présidente, Valérie Pécresse, toujours selon nos confrères du Huffpost. Un démontage qui devrait débuter peu de temps après la fin des Jeux Paralympiques, pour Saint-Ouen, sauf contre-indication.
Si vous pensiez pouvoir faire une photo avec LA mascotte de ces jeux, cela risque d'être compliqué... Seules les peluches et autres produits estampillés Phryges survivront aux Jeux Olympiques et Paralympiques. C'est en tout cas ce qu'à expliqué Alain Joly, président de Doudou et Compagnie, l'un des fournisseurs de la mascotte en peluche sur le marché, indiquant à nos confrères de RMC que "ce n’est pas terminé. On produit jusqu’au bout, en France, en fonction de la demande du marché". Tant qu'il y aura de la demande, donc...
Vous vous souvenez de Zeus, le cheval métallique qui a bravé la Seine pour apporter le drapeau olympique, et monté par l'incarnation de Sequana, la déesse gauloise du fleuve qui lui a d'ailleurs donné son nom... ? Celui-ci a déjà commencé à être exposé, étant visible durant les Jeux Paralympiques dans la cour de l'Hôtel de Ville de Paris, jusqu'au 8 septembre.
Zeus sera également exposé dans les locaux parisien de la Maison Sanofi, propriétaire de l'œuvre, en octobre 2024, et pourrait revenir dans la capitale après une tournée dans tout le pays. C'est en tout cas ce qu'a évoqué Pierre Rabadan à nos confrères de France 3 : "Après les Jeux paralympiques, le cheval ira sans doute ailleurs en France pour être exposé. On souhaite qu’il retourne ensuite à Paris. On veut trouver un lieu d’exposition emblématique et pérenne", explique-t-il.
Le cheval le plus célèbre du monde, ZEUS, fait son grand retour ! Après avoir illuminé la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, ce majestueux destrier d'acier sera exposé gratuitement à l'Hôtel de Ville de Paris du 29 août au 8 septembre 2024. [Lire la suite]
La chevauchée fantastique de la Seine par la déesse Sequana à l'occasion de la Cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 a marqué les esprits. Vous vous demandiez qui était la déesse Sequana derrière la capuche de cette traversée incroyable ? On vous dit tout. [Lire la suite]
Enfin, les statues de femmes françaises inspirantes qui ont embelli la Seine pendant la cérémonie d'ouverture des JO, pendant le tableau intitulé "Sororité", pourraient trouver une place de choix dans le 18e arrondissement de Paris, dans le quartier de La Chapelle, comme l'a précisé Anne Hidalgo à nos confrères de RFI.
Mais Paris n'est pas la seule ville à se battre pour récupérer ces statues... Selon nos confrères de Franceinfo, La Baule et Le Croisic se disputeraient également l'une des statues, celle d'Alice Millat. À Saint-Nazaire, c'est la statue de Simone Veil qui est convoitée. Pour le moment, la question n'est pas tranchée.
Elles ont jailli de la Seine alors que la Marseillaise résonnait depuis le toit du Grand Palais : 10 statues dorées sont apparues durant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Mais qui sont ces femmes mises à l'honneur ? [Lire la suite]
Lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 à Paris, des statues de dix femmes célèbres telles qu’Olympe de Gouges et Simone Veil ont été dévoilées. Installées près du pont Alexandre-III, ces statues célèbrent des figures féministes et militantes. Elles seront temporairement exposées à l'Assemblée nationale ! [Lire la suite]
Une belle conclusion, quoiqu'il arrive, pour une ville prête à embrasser son passé olympique tout en regardant vers l'avenir.
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Les statues des 10 femmes en or de la cérémonie d'ouverture exposées à l'Assemblée nationale 
