C’est l’art de dissimuler du matériel de guerre ou des troupes à l’observation ennemie… Soyez prévenus : quand vous franchirez le seuil de
Nicy Gallery, où Shuck expose du 21 novembre au 20 décembre son camouflage, vous avancerez en terrain miné… Venu au graffiti via les traces laissées par les indépendantistes sur les murs de Pointe-à- Pitre, c’est par le graffiti que Shuck, débarqué à Paris dans les années 80, parvient à enrichir les problématiques nouées durant son adolescence aux Antilles, autour de l’identité, de l’art, du ghetto, de la revendication et de l’action politique.