Il n'y a pas besoin de travailler dans la médecine pour se rendre compte que la pollution de l'air à Paris est toujours forte. Ce n'est pas nouveau. Mais ce qu'il l'est ce sont les améliorations remarquées ces dernières années. Une étude de l'association Respire, démontre qu'aux abords des établissements scolaires, la qualité de l'air s'est en effet améliorée depuis 2012.
La part des établissements exposés à des dépassements des seuils de pollution a chuté de 66% à 26%. « Cette étude est salutaire : nous devons une information transparente aux citoyens sur la pollution de l’air. Nous adhérons à l’ensemble des recommandations de l’association Respire, dont plusieurs sont déjà en vigueur à Paris, comme la création de zones 30km/h ou l’interdiction de stationnement près des écoles », souligne Anne Hidalgo, qui a fait de l’amélioration de la qualité de l’air l’une des priorités de son mandat.
Anne Hidalgo souhaite par ailleurs faire de Paris, la première "ville respirable" labellisée par l'Organisation mondiale de la santé, en divisant par deux le nombre de jours de dépassement des seuils de pollution. Il reste encore évidemment beaucoup de travail, même si la maire de Paris milite activement pour cela (fermeture aux voitures des voies sur Berges, piétonisation de certaines zones, mise au vert de grandes places etc...).
Et des changements sont à prévoir pour bientôt à l'image de l'entrée en vigueur dès le 1er juillet de l'extension des restrictions de circulation aux véhicules portant une vignette Crit'air 4. Pour un vrai bol d'air frais, il est toujours préférable de s'en aller découvrir le Grand Paris riche en espace vert.