Derniers jours pour filer au Muséum national d'Histoire Naturelle pour découvrir l'exposition dédié aux Océans et aux biodiversités insolites qu'on y trouve, loin du littoral et de la présence humaine. Dépêchez-vous, elle se termine le 5 janvier 2020 !
Idéale pour les enfants, mais aussi pour les adultes, l'exposition Océan nous dévoile tout de l'importance de l'océan pour la vie sur Terre : dans une belle scénographie immersive, on retrouve les squelettes de mammifères marins, mais aussi de nombreux dispositifs interactifs qui nous permettent de mieux comprendre la vie au sein de l’océan.
Si l'on sait que les océans représentent 71% de la surface du globe et 1 370 millions de km³, on a encore beaucoup de lacunes sur son fonctionnement. On garde encore en tête les grands mammifères ou les créatures imaginaire de notre enfance (le Kraken, le léviathan, Charybde et Cthulhu, mythique créature qui fascine) !
Loin de toutes ces histoires d'épouvante, l'océan méconnu est en pleine mutation et cela est dû à l'activité humaine. Vous saviez que le plancton, ce groupe d'organismes invisibles à l’œil nu, produit plus de 50% de l’oxygène que nous respirons ? Oui, mais les chercheurs ont montré que le plancton est en danger à cause de l’augmentation de l’absorption de dioxyde de carbone (CO2).
Les océans sont pourtant une mine d'or pour la santé humaine : il abrite un grand nombre d'organismes fascinants et des molécules actives aux vertus étudiées au quotidien. Grâce au sous-marin Nautile de Ifremer, les hommes peuvent descendre jusqu'à 6000 mètres en profondeur pour observer et analyser les écosystèmes des grands fonds.
Un focus sera fait sur la biodiversité dans les milieux extrêmes, des grandes profondeurs aux eaux glacées de l’océan Austral. Si on les croit désertes, elles abritent en réalité des formes de vie originales adaptées à l’obscurité, au froid... Prenons par exemple le poisson dragon (idiacanthus atlanticus), qui vit à une profondeur entre 2000 et 2800 m. Il produit sa propre lumière grâce à ses organes photophores !
Autres (re)découvertes à faire à la Grande Galerie de l'Evolution, celle du calmar géant et du coelacanthe, des animaux qui ont fasciné le monde entier pendant des siècles. Le Museum national d'Histoire Naturelle leur consacre une salle.
Créature légendaire, le calmar géant a fasciné car il est longtemps resté caché des hommes : le premier cadavre de calmar géant est repéré en 1545 en Scandinavie, mais il faudra attendre 2004 pour que les chercheurs du Musée national des sciences du Japon réussissent enfin à effectuer les premiers clichés de l'Architeuthis dux dans l'océan. Le muséum national d'Histoire naturelle possède l'un des rares spécimens naturalisés au monde, un calmar pêché en 2000 au large de la Nouvelle-Zélande.
Plus étrange encore, l'affaire Cœlacanthe, l'espèce retrouvée il y a 80 ans alors qu'elle était supposée être disparue depuis 70 millions d'années. Citée la première fois dans le livre De l'origine des espèces de Charles Darwin en 1859, le cœlacanthe y est décrit comme un "fossile vivant", disparu en même temps que les dinosaures.
Cette exposition est l'occasion de rencontres, projections, animations pour nous sensibiliser aux Océans.
Attention, notre dernier passage remonte à plus de 4 ans, le cadre et l’expérience ont pu évoluer.
Dates et Horaires
Du 3 avril 2019 au 5 janvier 2020
Lieu
Grande Galerie de l'Evolution
36 Rue Geoffroy-Saint-Hilaire
75005 Paris 5
Tarifs
tarif réduit : 9€
tarif plein : 12€
pass famille : 35€
Âge recommandé
Tout public
Site officiel
www.mnhn.fr