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· Publié le 26 novembre 2008 à 16h52
Une entreprise commercialisant des postiches d'une drôle de nature vient d'être condamnée...
La vie est dure. Il fait parfois mauvais être un sportif et devoir se doper. En effet, la peur d'être découvert pousse souvent les athlètes à des subterfuges qui frisent parfois le grotesque.
La dernière technique à la mode pour passer les contrôles anti-dopage sans problème s'appelle le Whizzinator et vient d'être interdite.
Whizzinator quésako ? Cet appareil fait figure de poire revisitée, un faux pénis relié à une seringue qui contient de l'urine artificielle ou l'urine d'une autre personne sans trace de drogue. Le sportif n'a plus qu'à s'accrocher l'objet autour de ses parties intimes et a feindre sa petite commission.
Une large gamme de modèles était proposée, variant les tailles et les couleurs, le paradis du pénis en caoutchouc. Tout allait bien pour les adeptes de dopages mais l'entreprise qui vend ce produit vient d'être pointée du doigt par la justice. Gerald Wills et Robert Catalano, les deux propriétaires de la société Puck Technology ont reconnu leur faute devant une Cour fédérale aux Etats-Unis. Les deux protagonistes risquent maintenant une amende 500 000 dollars et huit ans de prison pour fraude et vente de produits illicites.
Pas la peine de s'étendre trop sur ce sujet et dire que le Whizzinator avait déjà trouvé son public aux Etats-Unis, allant de célèbres footballeurs américains à de simples employés. Des noms circulent déjà mais c'est en aucun cas mon genre de balancer…
Pour les curieux, voilà à quoi peut ressembler un Whizzinator :