Parce que le numérique peut parfois nous laisser une impression froide et abstraite, Parizone@Dream s'est engagé dans la délicate mission de modifier cette fausse appréciation. A travers œuvres et créations, le festival invite tout le week-end à se frotter aux fantaisies du numérique. Familial mais surtout interactif et sensitif, ce rendez-vous s'installe pour la deuxième année consécutive à la Gaîté Lyrique.
Depuis hier, de nombreuses animations ont rejoint l'antre du numérique pour ces deux jours de festival. Le phoque de Donald Abad accueille les visiteurs (un ballon aux dimensions impressionnantes s'amuse avec la réalité augmentée), qui peuvent d'ordinaire emprunter le chemin de la bibliothèque. Ce week-end pourtant, il n'est plus question de s'asseoir lire un bouquin. Il s'agit d'expérimenter, de toucher, d'écouter, bref, de vivre les installations proposées par les collectifs/ artistes invités. Le public fait ainsi l'expérience d'une culture numérique qui chatoie tous ses sens. Le bras articulé de Patrick Tresset, dessine votre portrait au Bic en moins de 30 minutes grâce à une caméra robotisée. Grâce au Water Light Graffiti, c'est au tour du visiteur de devenir l'artiste. Les inventions Difluxe, Akuery et Dyskograf d'Avoka invitent à manier images et sons...
Hier, on découvrait également les étonnantes distorsions temporelles de Slit My Gif, une sélection de courts métrages du festival Paris Courts Devant et bien sûr, Marie Madeleine suivi du deus ex machina de l'electro, Rebotini sur scène.
Aujourd'hui, Parizone@Dream reçoit l'Hyper Olympic World Championship, organise une nouvelle initiation au Segway, propose un goûter mix au square Chautemps pour les enfants... De nouvelles invitations pour petits et grands, toujours en entrée libre.
Parizone@Dream : dimanche 2 juin, 14h00- 18h00
