Le Johnnie To proposé à Cannes et au cinéma depuis le 20 mai, à une particularité : il met en scène Johnny Hallyday. Polar sombre dans les rues de Hong Kong.
Vengeance ramène Johnny dans nos salles de cinéma, dans la peau d'un père venu dans l'ancienne colonie britannique pour venger sa fille, victime de tueurs à gage. Également à l'affiche, Sylvie Testud, et Simon Yam.
Ce polar virtuose offre un rôle taillé sur mesure à Johnny Hallyday, justicier fragile devant la caméra d'un maître asiatique.
Johnny Hallyday se place en acteur abandonné aux mains d’un Johnnie To au meilleur de sa forme. Vengeance est un grand film métaphysique et inquiet. En sortant de la salle, on gardera une autre image de Johnny Hallyday que celles qu'il nous avait proposées ces dernières années. Plus seul, plus fragile, plus beau. On y sort plein d’espoir.
Johnnie To casse les codes du genre. Mélange le doute, le désespoir, l’amitié et la confiance. Ce film expose l’humilité et l’espoir d’un père en quête de vengeance.
Johnny Hallyday, beaucoup plus subtil qu’il n’y paraît au premier abord, mène son regard laser et sa carcasse fatiguée avec la simplicité des plus grands.
Un film qui vaut le détour, une bonne leçon de vie et d’humilité !