Avec l'ensemble des films des studios Ghibli et des séries comme Naruto, Full Metal Alchemist, L'Attaque des Titans ou encore One Punch Man, Netflix s'est assuré une bonne popularité et la fidélité de nombreux abonnés. Les animés japonais ont la côte, et la plateforme de streaming l'a bien compris. Pour séduire toujours plus de spectateurs, Netflix veut même renforcer son catalogue dédié à l'animation japonaise. L'édition japonaise du site Wired décortique cette stratégie.
Le magazine mensuel rappelle que la moitié des abonnés de Netflix ont regardé au moins une série ou un film d'animation japonais en 2020. Soit plus de 100 millions de spectateurs friands des productions japonaises. C'est donc loin d'être un intérêt de niche, et on comprend que Netflix souhaite capitaliser sur ces contenus.
De fait, une nouvelle salve de séries nipponnes devrait débarquer prochainement. Le 8 avril, c'est La Voie du tablier, une adaptation du manga de Kosuke Oono qui arrive. Douze autres séries d'animés - dont Eden et Beastars - seront diffusées sur Netflix cette année.
Wired nous apprend que c'est la filiale tokyoïte du géant américain qui est chargée de produire la majorité des animés annoncés. Taiki Sakurai, directeur de la production d’animes chez Netflix, explique à Wired que « le Japon, c’est le seul pays où on peut procéder à toutes les étapes de production, allant de l’écriture de scénario jusqu’aux effets visuels, en passant par la mise en scène et la réalisation des dessins. »
Face au succès indéniable de Netflix et à la portée sans précédent que la plateforme offre à ses contenus, les créateurs nippons sont plus ouverts au marché étranger. « Ils souhaitent désormais savoir quels genres d’œuvres sont populaires en dehors du Japon, et comment séduire les spectateurs étrangers. C’est une chose qui était improbable avant. Je sens qu’ils ont envie de se faire un nom au-delà des frontières de l’archipel », poursuit le directeur.
Netflix poursuit donc sur sa lancée, sûr de trouver son public. Un avantage certain pour creuser l'écart face à son concurrent direct, Disney+, qui ne peut pas proposer un catalogue de contenus aussi diversifiés.