Le réalisateur argentin Ariel Winograd revient avec un film inspiré de l'un des plus célèbres braquages d'argentine, intitulé Le Braquage du siècle et à découvrir au cinéma dès le 8 septembre 2021. Il met en scène l'histoire vraie d'un groupe de braqueurs mené par Fernando Araujo dit « El Maestro » et considéré par les Argentins comme un Robin des bois des temps modernes.
Le 13 janvier 2006, le petit groupe prend d'assaut la banque Rio avec des armes factices et garde en otage, pendant de 5 heures, ses 23 occupants, avant de s'enfuir par les égouts avec le contenu des coffres-forts. À leur libération, les otages sont unanimes : les braqueurs étaient de vrais gentlemen.
Le braquage du siècle est un film intense au cours duquel le spectateur participe à l'élaboration et à l'exécution du hold-up de la banque Rio jusqu'à l'arrestation de tous les protagonistes qui ont depuis purgé leur peine. Aujourd'hui encore, les organisateurs de se braquage sont très appréciés des argentins qui les considèrent comme des Robins des bois des temps modernes bien que l'argent volté n'ait jamais été retrouvé.
Pour réaliser ce film, Ariel Winograd s'est inspiré du livre Sin armas ni rencores (2014) du journaliste Rodolfo Palacios qui a travaillé avec le témoignage direct de la bande d’Araujo. De plus, Fernando Araujo lui-même a également prêté main forte sur l'écriture du scénario.
Synopsis :
Argentine, 2006. Un groupe de cambrioleur s’apprête à réaliser un des plus célèbres et des plus ingénieux braquages de l'histoire d'Argentine, celui de la banque Río.
Bande-annonce :
Critique :
Le braquage du siècle prend le parti d'humaniser les petites frappes qui vont s'attaquer à la banque Rio, notamment grâce à Fernando Araujo, cerveau de l'histoire qui est à la foi un esprit brillant et un personnage sympathique. Plasticien de métier, il veut faire de ce braquage une véritable œuvre d'art et ne laisse absolument rien au hasard.
Le duo de braqueurs incarnés par Guillermo Francella et Diego Peretti, le cerveau et le financier de ce braquage hors du commun, fonctionne à merveille à l'écran. S'il le film est plein de suspens et captivant, il n'est pas non plus dénué d'humour avec notamment la scène de l'anniversaire d'une petite mamie parmi les otages et de sa joyeuse libération.
Le braquage du siècle n’est pas non plus sans rappeler le casse du siècle organisé en juillet 1976 à Nice au cours duquel Albert Spaggiari et son équipe avaient dévalisé une agence de la Société Générale en passant par les égouts. Comme nos argentins, ils avaient également laissé derrière eux une inscription pacifiste sur un mur en notant à la craie une phrase devenue célèbre par la suite : « Ni armes ni violence et sans haine ».
Dates et Horaires
À partir du 8 septembre 2021