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· Publié le 27 janvier 2012 à 10h56
L'Institut Finlandais lance son premier cycle cinématographique en 2012 en revenant sur l’œuvre d'Aki Kaurismäki.
L’année démarre tout juste et
l’Institut Finlandais proposera en février, son premier cycle cinéma de 2012. Consacré à l’œuvre d’
Aki Kaurismäki, le programme s’intéresse plus particulièrement à ses débuts. Ainsi, à l’occasion de quatre projections, les quatre mardis du mois de février, vous pourrez découvrir ou redécouvrir quatre de ses premières œuvres :
- Shadows in Paradise (1986), le mardi 7 février à 19h30Un conducteur de camion à ordures, Nikander, s’éprend d’une caissière, Ilona, qui, pour se venger de son licenciement, part avec l’argent du magasin. Ils prennent la fuite ensemble.
Ombres au paradis c’est aussi le premier volet de la « trilogie ouvrière » appelé également (par Kaurismäki lui-même) la « trilogie des losers ». Succèderont donc à cette première satire sociale,
Ariel et
la Fille aux Allumettes.
- Ariel (1988), le mardi 14 février à 19h30A la fermeture de son usine, Taisto Kasurinen se retrouve au chômage. Il rejoint Helsinki, rencontre Irmeli, une mère célibataire dont il tombe amoureux mais se retrouve bientôt en prison. Elle l’aide à s’échapper et dans leur fuite, ils embarquent un de ses co-détenus.
- La Fille aux Allumettes (1990), le mardi 21 février à 19h30Iris travaille dans une fabrique d’allumettes et subvient aux besoins de sa mère et son beau-père avec son maigre salaire. Un soir qu’elle sort en boite, elle tombe amoureuse et enceinte dans la foulée… d’un type qui la prend pour une prostitué.
- Leningrad Cowboys Go America (1989), le mardi 28 février à 19h30Un groupe de rock, Leningrad Cowboys, peu apprécié par ses concitoyens, tente le rêve américain. Il traverse donc les Etats-Unis passe par la case prison et mutinerie, sans oublier de faire deux trois concerts dans des rades pourris.
Le cinéma d’
Aki Kaurismäki est déjanté, parfois dans le sens burlesque, parfois dans le sens désespéré. Il peut difficilement laisser indifférent. Aki Kaurismäki, est avant tout un débrouillard, recalé du circuit classique il se forme seul et occupe de nombreux boulots alimentaires pour pouvoir le reste du temps, nourrir sa passion. Ses débuts sont marqués par l’étroite collaboration avec son frère, Mika (I Love L.A.). Malgré ce parcours atypique, Aki Kaurismäki compte aujourd’hui une épaisse filmographie et de nombreuses récompenses. Son dernier film,
Le Havre, s’est particulièrement fait remarquer au Festival de Cannes le printemps dernier et a obtenu le Prix Louis-Delluc.
Entrée : 4 € / séance
Sans réservations