Vous avez sans doute remarqué cette abondance de festivals qui se déroulent tout au long de l’année ? Et je ne fais référence ici qu’aux festivals de cinéma. Hier, le
Festival International des Films de droit de l’Homme démarrait, aujourd’hui ce sera au tour de
Ciné Nordica et de
Théâtres au cinéma. Une abondance d’événements qui nous murmure que le septième art va bon train et c’est tant mieux. Au moins, en ces temps difficiles, a-t-on une échappatoire. Ainsi, cette effervescence ne peut que nous rassurer, puisque c’est autant d’occasions d’occuper notre imagination et de trouver une porte de sortie à tout ce carcan triste et déprimant et même de nous rallier à une réalité qui ne peut que nous aider à relativiser.
Aujourd’hui donc,
Théâtres au cinéma reprend à travers l’œuvre de
Barbet Schroeder et nous entraîne dans l’univers tumultueux de ce cinéphile voyageur. A l’occasion de cette 23ème édition (rien de moins), le festival proposera une intégrale du réalisateur et mettra à également à l’honneur le travail de deux autres artistes qui, au cours de leurs carrières, ont collaboré avec lui : l’écrivain
Charles Bukowski, auteur du scénario autobiographique
Barfly et l’actrice
Bulle Ogier qu’il a dirigé dans
La Vallée,
Maîtresse et
Tricheurs. Ces trois personnages, hauts en couleurs, feront battre le cœur de Bobigny du 7 au 20 mars.
Parmi les temps forts de la manifestation, nous retrouverons bien sûr l’intégrale de
Schroeder mais aussi sa cinémathèque idéale (
Le Pianiste,
L’Empire des sens...), l’œuvre littéraire de
Charles Bukowski adaptée au cinéma (
Conte de la folie ordinaire,
Barfly…) ainsi qu’une rétrospective de la carrière de
Bulle Ogier (
L’Amour fou,
Savannah Bat, c’est toi…), des rencontres et débats avec les protagonistes de l’événement ainsi qu’un colloque «
Théâtre au cinéma / Cinéma au théâtre » ponctué de l’avant-première de
Low Life. Une programmation qui attirera quelques 9000 spectateurs durant ce festival et on comprend désormais pourquoi.
