Motif incontournable des contes, la forêt pose de vraies questions de cinéma : à la frondaison des arbres, dans des jeux d’ombres et de lumière, le visible et l’invisible s’entrelacent et forment tour à tour un refuge rédempteur, un terrain à conquérir ou un labyrinthe hostile. Un cycle pour se mettre au vert qui va des ténèbres du Voyage au bout de l’enfer à la solaire Lady Chatterley.
Du 1er mars au 29 avril 2012
“C’est que la lumière est à gagner, elle n’est pas ce qui fait voir, elle vient de loin, de derrière, elle est vue à travers la frondaison des arbres, ou l’étoupe d’une chevelure, elle tient en suspens l’opacité des corps, elle est d’abord un rapport au monde, un premier éblouissement qui revient chaque nuit éclairer nos rêves”, dit
Philippe Grandrieux à propos de son film Sombre.
La forêt pose au
cinéma de multiples questions. Et d’abord celle du clair et de l’obscur, du visible et de l’invisible. À l’ombre des feuillages, mise au défi , la vision du spectateur essaie de se frayer un chemin dans cet espace d’enfouissement qu’est la forêt.
Par cette articulation permanente entre lumière et ténèbres,
les films de forêt réfléchissent sur le cœur de leur dispositif : Comment donner à voir ? Comment faire advenir l’image ?
Infos Pratiques:Site:
Forum des ImagesToute la semaine de 14:00 à 23:00