Le mois s'achèvera comme il a commencé, avec un film britannique. Cette fois néanmoins, pas de casting hollywoodien ni de saumons dans le désert mais du whisky à Glasgow. La trame est sensiblement plus logique, quoi qu'on ne sait jamais... Robbie, délinquant, violent, accompli sa peine de travail d'intérêt général quand sa petite amie Léonie, accouche de leur bébé. Bien sûr sa famille à elle voit d'un très mauvais œil cette relation et tente à coups d'intimidations, de menaces et de chantage d'éloigner le jeune homme de sa nouvelle famille. Tête brulée mais amoureux, Robbie est bien décidé à prendre ses responsabilités. Avec l'aide de ses amis le voilà sur un nouveau coup. Alors pente glissante ou ascendante pour cette dernière combine ?
Entre drame sociale et comédie, La Part des Anges, offre un regard acéré mais optimiste sur les jeunes des quartiers en difficulté. Rhino, Albert, Mo et Robbie se rencontrent durant leurs travaux d'intérêts généraux et se lient d'amitié. Henri, leur éducateur, les initie à l'art du whisky. C'est là qu'ils découvrent la part des anges : cette quantité d'alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût. C'est surtout une révélation pour Robbie qui se découvre un intérêt, un nez et un palais... et une occasion inespérée de se faire de l'argent. Un plan et quelques savoureux dialogues plus tard, les voilà tous les quatre partis à la conquête d'un Malt Mill. Le Saint Graal qui doit inverser le cours de leur vie et balayer d'un seul coup tous les problèmes de Robbie.
La Part des Anges, nous entraîne dans la vie de Robbie qui peine à se dépêtrer de son passé de délinquant. Malgré sa bonne volonté, il ne parvient pas à échapper à la violence dans laquelle il a grandit, à se faire oublier de ses mauvaises fréquentations. Comment assurer la sécurité de sa famille avec ce reflet d'échec persistant ? Il tente alors le tout pour le tout. En saisissant une opportunité pas tout à fait fidèle à sa promesse de rester rangé, mais qui pourrait s'avérer être la sortie de secours tant espérée... si seulement le plan fonctionnait.