Il y a un peu plus d'un an, Prisoners de Denis Villeneuve nous glaçait le
sang : racontant une histoire similaire à celle de Captives (deux petites filles disparues recherchées avec acharnement par les parents et la police), Prisoners nous emmenait dans un univers sadique, sale, poisseux de sang et de venin. Nous n'en étions pas sorti indemnes...
De Captives, si. Sans s'aventurer dans les coulisses pédophiles qu'il suggère, Captives suggère l'horreur sans l'explorer complètement. Il évoque également le voyeurisme et la folie mais, encore une fois, sans force.
Captives se concentre sur les nouvelles technologies et leur lien avec les enlèvements d'enfants : c'est là la meilleure partie du film. La police enquête sur les nouveaux moyens pervers d'exposition d'enfants enlevés. Cassandra, enfermée, derrière sa webcam, n'appelle pas à l'aide ; forcée par son bourreau, elle tente de séduire des enfants, potentielles victimes.
En deux mots, un film prenant, mais pas si captivant...
Bande-annonce :
Informations pratiques :
Captives
En salles le 7 janvier 2015