Vincent Macaigne incarne, comme toujours, un romantique qui ne cesse de se heurter à des murs infranchissables. Lorsque sa petite amie part à l'autre bout du monde, il la suit. Lorsqu'elle le quitte, il la suit encore. Lorsqu'elle a un enfant, il la suit toujours... Quitte à abandonner toute forme de dignité.
Armel Hostiou a conçu un film plutôt plaisant dans sa forme : avec peu de matériel, un casting fait au petit bonheur la chance et un amour profond pour la ville de New-York, il offre un film mi-bobo trentenaire mi-éternel mélancolique plutôt charmant et pimenté par quelques scènes particulièrement ridicules. Vincent Macaigne est parfait, toujours aussi attachant et dégoûtant à la fois dans son rôle de larve amoureuse.
Surtout, le paysage urbain s'impose dès les premières secondes comme le personnage principal de cette histoire d'amour déçu : au milieu des mille fenêtres, des lumières et des hauteurs inégalées, les personnages semblent minuscules et leurs vies désespérément dérisoires. La ville est le stimulant ultime du personnage principal, qui survit à New-York mieux qu'il ne survivrait ailleurs.
Bande-annonce :
Informations pratiques :
Une histoire américaine
En salles le 11 février 2015