Créer et gérer une secte satanique, ça vous branche ? C'est en tout cas possible avec Cult of the Lamb, jeu indé développé par Massive Monster Studios et édité par Devolver Digital, disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et Nintendo Switch depuis le 11 août 2022. Un soft mêlant jeu de gestion et action Rogue-Lite dans lequel vous incarnez un agneau tout mignon qui échappe à la mort lors d'un sacrifice rituel grâce à une entité démoniaque. En échange de votre vie, ce dernier vous demande de créer un culte à sa gloire et de le faire grandir en enrôlant des adeptes.
Une aventure autant mignonne dans ses graphismes, qui ne sont pas sans rappeler Binding of Isaac, jeu créé par Edmund McMillen et sorti en 2011, que glauque dans son histoire, et au gameplay très complet : construction, gestion des ressources, satisfaction des adeptes, nourriture, maladie, mort, rébellion... Autant de paramètres à prendre en compte pour le "bien-être" de vos "brebis" dont il va falloir garder la foi intacte, sous peine de voir des dissensions au sein du troupeau.
Pour vous aidez dans cette tâche, en plus d'un autel devant lequel vos fidèles prient, vous octroyant facilement des points de dévotion, vous pouvez prêcher des sermons (un par jour) ou encore, lorsque la fidélité de vos adeptes est au maximum, faire des offrandes à la couronne (symbolisant le démon pour lequel vous prêcher la bonne parole) à travers des pierres de commandement. Ces pierres de commandement vous permettent d'adopter des doctrines, influant sur la manière dont évolue votre culte. À chaque adoption de doctrines, vous avez le choix entre deux d'entre d'elles, souvent opposés. Ces doctrines vous permettent par exemple de ressusciter les morts, de sacrifier un adepte, d'adopter le jeûne ou encore de tuer ou d'offrir l'ascension à un adepte, le tout à travers des rituels à base de feux de joie et autres sacrifices sur pentagramme.
À côté de ce mode de jeu, des donjons vous attendent également, vous permettant de récupérer des ressources, indispensables au bon fonctionnement de votre secte. Ces donjons vous permettent, à travers des niveaux procéduraux (recréés à chaque partie de façon aléatoire), de récupérer des objets, de trouver de nouveaux adeptes ou encore d'upgrader votre personnage et votre culte, pour arriver à vaincre le boss final. Ils sont au nombre de quatre pour les quatre donjons, et ne sont pas aussi simples à battre. Entrainements et bonne gestion du culte ne seront donc pas de trop pour arriver au bout du chemin. À vos manettes !
Notre review :
Cult of the Lamb est une belle surprise, autant par son histoire qui sort des sentiers battus (avouez que gérer un culte démoniaque, ce n'est pas courant dans le jeu vidéo...) que par son gameplay très complet et plutôt bien pensé. Tout est fluide, autant dans la gestion du culte que dans les phases de donjon, les deux se complétant assez bien.
À côté de cela, Cult of the Lamb propose des activités annexes intéressante, avec des collections (cartes de tarot, qui vous octroient des pouvoirs supplémentaires dans les donjons, ou encore des décorations pour votre culte), mais également des mini-jeux, comme un jeu de dés, de la pêche, le tout vous permettant de débloquer des objets spécifiques. Un moyen de sortir un peu du gameplay principal et de voir le jeu sous un autre angle.
Autre point fort, la bande-son du jeu, véritable petite pépite autant mignonne qu'angoissante, collant bien à l'univers "satanique" du soft. Un jeu qui, malgré l'histoire qu'il raconte, n'est pas gore non plus, grâce à des graphismes cartoony et relativement simples, rendant le tout agréable à jouer bien qu'il soit interdit au moins de 16 ans.
En revanche, on regrette les nombreux bugs présents dans le jeu, figeant votre écran pour un oui ou pour un non, et vous empêchant de poursuivre l'aventure. Mais rassurez-vous, si cela vous arrive, vous pouvez toujours sauvegarder et reprendre la partie où vous étiez. Un mal pour un bien, donc. Mais une véritable belle découverte pour laquelle il serait un peut bête de passer à côté. On fonce le découvrir, les amis !
Bande-annonce 1 :
Bande-annonce 2 :