Rappelez-vous, en 2019, Line Street organisait une chasse au trésor dans Paris, où il avait caché quatre tableaux, l’une à la Butte aux Cailles, l’autre rue Mouffetard. Des aficionados avaient alors dû décrypter les indices pour être les premiers à retrouver les tableaux. Quatre tableaux donc, qui avaient fait la joie de quatre fins connaisseurs de leur ville.
Ce concept de chasse au trésor d’œuvres d’art, Line Street l’a lancé en 2017, pour « transmettre de la joie et de la bonne humeur grâce à des personnages colorés (appelé BOU) ». Il le concède lui-même, « depuis, tout s’est accéléré ». En 4 ans, il compte 147 tableaux diffusés dans le monde entier, des dizaines d’artistes rencontrés et pleins de découvertes.
Les spéculateurs sont priés de passer leur chemin. Line Street explique que les œuvres qu’il offre n’ont pas de valeur, sauf celle du contentement : « Je ne vends pas les tableaux que je dépose, tout est gratuit ! Si j’estime ces tableaux, j’ai peur que cela devienne un marché où l’aventure est effacée derrière le merchandising. Et si par mégarde, cela le devient, j’arrête toutes mes créations. »
Ce jeune homme tient à rester discret, et ne veut pas faire de l’art son activité professionnelle. Il est soutenu par la galerie Nollet à Paris, où il expose que 2-3 points et linogravures, et vend d’autres œuvres sur internet pour financer ce projet, « développer les techniques » et « se déplacer encore plus loin » ! Ses tableaux de 50 cm se vendent actuellement à 400 euros.
Rendez-vous donc le 5 juin sur les pages Facebook et Instagram de Line Street pour les premiers indices, et soyez prêts à courir ce 6 juin dans la capitale !