Avant que l'épidémie de coronavirus ne frappe le monde, dans certains pays souvent en Asie, il était déjà d'usage de porter un masque notamment lorsque l'on est malade pour de pas contaminer les autrui. En France, cette pratique était bien plus rare.
À l'annonce des principes du déconfinement, les français se sont faits à l'idée : on ne coupera pas au port du masque. Depuis le 11 mai 2020 il est par ailleurs devenu obligatoire dans les transports dès l'âge de 11 ans. Alors, on se renseigne pour savoir où les trouver ou on cherche des tutos pour fabriquer le sien. Alors que l'Afnor a devoilé son patron qui est depuis largement adopté, on voit ces masques prendre de plus en plus une dimension esthétique.
On se doute de plus en plus qu'il y aura un avant et un après coronavirus. Cette crise sanitaire pourrait nous amener à changer bien des habitudes. Alors que dans certains secteurs des entreprises sont en passe de changer leur mode de fonctionnement pour des pratiques plus Eco-responsables, il se pourrait également que le port du masque soit plus courant à l'issue de cette crise.
La mode n'échappe pas à la règle. Alors que des acteurs de cette industrie à l'instar de la Maison Yves Saint-Laurent repensent leur fonctionnement afin d'être moins dans la surproductivité et plus dans la créativité, des adeptes du monde de la couture dévoilent des masques dont l'esthétique séduit. En glamourisant le port du masque, ces marques et créateurs pourraient bien parvenir à convaincre des réticents à utiliser ces protections.
La créatrice Diane Ducasse à travers sa marque DA/DA propose des masques de protection upclyclés 100% coton homologués afnor et reverse 20% des bénéfices à la fondation Hôpitaux de Paris.
La créatrice Helena Denize connue pour ses sacs en bois de son côté met en vente des masques à motif bandana ou en coton sur son e-shop et annonce reverser 10% des bénéfices à la fondation AP-HP.
Soutenues par la maison contemporain, un collectif de couturières retraitées signe par exemple une ligne de masques aux motifs et imprimés variés tout en assurant une protection proche de celle d'un masque chirurgical dit " bec de canard" selon les normes de l'AFNOR.
La boutique de vêtement vegan Manifeste011 propose également son masque deux épaisseurs lavable réalisés à partir de vêtement invendus et fabriqués par Mode Estime, un atelier solidaire qui favorise l'insertion sociale.
La plateforme Thaoss propose des masques au motifs divers tout comme le pop-up store Petit Bombay qui reverse une partie de ses bénéfices à l'association Karuna-Shechen.
Sur la plateforme Etsy, des créateurs dévoilent également différents masques en tissus cousus mains avec des modèles conçus selon les normes AFNOR.
Sur la plateforme Aliexpress d'autres accessoires de protection pourraient par ailleurs se démocratiser en France comme le couvre chaussure en silicone, ainsi que les visières sous forme de chapeaux ou de Bob.
De quoi garder le style au moment du déconfinement !