Vendredi dernier, une conférence au Camp des Loges avait permis au président Villeneuve d'évoquer sa future démission du PSG. A cette occasion, ce dernier avait trié sur le volet les médias avec lesquels il avait consenti s'entretenir. C'est tout du moins l’opinion de l’Union des Journalistes de Sports en France. Opinion dont s’est fait l’écho ce lundi une dépêche de l’Agence France-Presse…
L'UJSF s’est indignée du traitement infligé aux journalistes par Charles Villeneuve et Bruno Skropeta, le directeur de communication parisien. Selon elle, les deux hommes auraient tout bonnement "sélectionné" leurs interlocuteurs. Alors qu’une foule de journalistes de presse écrite, radio et télé avait patienté des heures durant, seuls les quotidiens "L’Equipe" et "Le Parisien" ont obtenu le privilège d'interviewer le futur ex-président.
L'organisation syndicale n’a pas manqué de fustiger cette discrimination : "Ce genre de pratique consistant à sélectionner les journalistes, au moment où les événements survenus au PSG suscitent très logiquement l'intérêt de l'ensemble de la presse nationale, n'est pas de nature à favoriser la transparence nécessaire à leur bonne compréhension et ne peut que nuire à la crédibilité de leurs auteurs", a-t-on avancé.
Aussi est-il déjà prévu "d'entamer toutes les démarches possibles auprès des instances" du football français, comme le précise le communiqué.
Décidément, entre l’élection d’un nouvel homme à la direction du PSG (le 3 février) et le courroux de l'UJSF, les problèmes en interne n’ont pas encore fini d’agiter le club de la capitale…
