Tout récent retraité du monde du football, Fabrice Fiorèse s'est exprimé dans les colonnes de "L'Equipe" et est revenu brièvement sur son aventure dans la capitale.
L'un de ses plus gros regrets date de décembre 2002, lorsque Fabrice Fiorèse a été durement sanctionné pour simulation. L'ancien attaquant a la dent dure vis-à-vis de Dominique Rocheteau, président du Conseil national de l'éthique : "Je regrette qu'un ancien grand joueur que je vénérais quand j'étais enfant ait fait preuve de méchanceté gratuite en se servant de moi pour faire parler de lui, après un PSG-Bordeaux. J'étais même passé au journal de 20 heures. J'avais l'impression d'avoir tué quelqu'un !".
"Je pourrais peut-être devenir conseiller d'un président, comme Zidane au Real"
Si sa saison 2003-2004 restera comme son "meilleur souvenir" à tous points de vue, il ne garde pas un souvenir inoubliable de l'entraîneur de l'époque, Vahid Halilhodzic. Il avait croisé le Bosniaque peu après son départ pour l'OM : "Quatre mois plus tard, à Courchevel, j'avais rencontré Vahid Halilhodzic, qui m'avait qualifié de traître. Je lui avais offert une coupe de champagne. Il ne m'avait pas remercié, mais il l'avait bue... J'avais expliqué aux dirigeants parisiens qu'on allait dans le mur, avec son manque d'intelligence et sa dureté. En fait, j'ai souvent été incompris, comme mon ami Luis Fernandez, l'entraîneur qui m'a le plus apporté. Tout le monde croyait que je faisais cela pour mon intérêt personnel, mais c'était pour le groupe. La preuve, peu après, le président Graille limogeait Vahid. Même si je ne me vois pas travailler dans le foot à l'avenir, je pourrais peut-être devenir conseiller d'un président, comme Zidane au Real. Je sens assez bien les coups, non ? (rires)."