Reporté en raison du Coronavirus, le départ du Tour de France se fera finalement depuis Nice ce 29 août 2020. Mais alors que la France fait face à un rebond de l’épidémie et que 21 départements sont désormais placés en « zone de circulation active du virus », quel protocole sanitaire sera mis en place, aussi bien pour les coureurs que pour le public qui compte y assister ?
Le 20 août dernier, les organisateurs de la Grande Boucle se sont réunis afin d’en dire plus sur ce fameux dispositif. Parmi ces mesures ? Des tests pour les coureurs, effectués avant le départ du Tour de France, et à chaque journée de repos.
Autre annonce ? La mise en place de "bulles" destinées aux équipes et leur encadrement. Ainsi, ces personnes concernées n’auront pas le droit de rencontrer des personnes extérieures.
Ce 29 août, on apprend que finalement le protocole sanitaire concernant le risque d'exclusion n'est pas assoupli. Ainsi, l'exclusion se ferait si deux membres, staff inclus, sont testés positifs au Coronavirus sur une période de sept jours. « On en reste à deux cas sur 30 personnes d’une même équipe sur une période de sept jours », a déclaré Christian Prudhomme, ajoutant que la décision « avait été prise par la cellule interministérielle de crise ».
Enfin, le Tour de France a annoncé qu’un laboratoire mobile de dépistage sera aussi là pour tester les coureurs tout au long de la course.
Concernant le public qui prévoit de soutenir les coureurs en bord de route, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, les invite à porter un masque tout au long de la Grande Boucle. Pour le parcours prévu à Nice et son arrière-pays montagneux, un arrêté préfectoral a en revanche été pris afin d’obliger les spectateurs à porter un masque. De plus, l'accès des cols sera interdit aux véhicules. Objectif ? Éviter que le public soit trop nombreux dans un col.
France Bleu indique qu’un dispositif semblable devrait être repris sur les étapes prévues dans les départements classés eux aussi en "zone rouge".
Concernant la caravane du Tour, "il n'y aura pas d'arrêt pour récupérer tel ou tel goodie, il n'y aura pas de concentrations de personnes. C'est une année particulière qui exige de tous une adaptation" a ainsi confié le préfet des Alpes-Maritimes à France Bleu.