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· Publié le 10 juillet 2008 à 15h58
Pontagnac est un brave garçon qui ne trompe jamais sa femme sans la plaindre. Mais un jour, il suit une femme dans la rue et pénètre chez elle avec la ferme intention de devenir son amant ! Mais malheureusement il tombe sur le mari, Vatelin, qui est son ami ! Quant à Vatelin, le mari de Lucienne, il risque de payer fort cher une vieille entorse à la fidélité conjugale lorsque ladite entorse, une américaine déchaînée, Maggy, refait brusquement irruption dans sa vie.
Tout irait pour le pire si un deuxième soupirant, un américain jaloux, un colonel provincial, un groom tourmenté par les sens, une épouse outragée et une sourde mélomane ne venaient encore compliquer la situation. La mécanique dévastatrice de Feydeau est en marche. Qui sera le Dindon de la farce ?
D'après Georges Feydeau, adaptation et m.e.s. de Thomas Le Douarec, assisté de Nassima Bénicou.
A propos de la mise en scène
C'est la deuxième fois que Thomas Le Douarec monte Le Dindon, revisite et réinvente sa mise en scène, réalisée il y a 12 ans et qui s'est terminée, une saison entière au Tristan Bernard, par un énorme succès.
Metteur en scène inclassable car éclectique, Thomas le Douarec est aussi à l'aise dans les classiques dont Le Cid de Corneille dans une version flamenco (430 représentations), Les Sorcières de Salem (250 représentations) et plus récemment Andromaque de Racine, avec, entre autres, Natacha Amal que dans les comédies avec entre autres les Monty Python's Flying circus adapté des sketchs des célèbres humoristes anglais, Des soucis et des potes (au Trévise) ou encore l'indétrônable Arrête de pleurer Pénélope (plus de 650 000 spectateurs).
Thomas le Douarec s'est même essayé à la danse et au visuel avec Sentires, un ballet flamenco et autre ovni dans le paysage théâtral comme Les Hommes viennent de Mars et les femmes de Venus (qui affiche complet depuis sa première au Gymnase).
On lui doit aussi, parmi plus d'une trentaine de mises en scène, quelques beaux succès comme : Vol au dessus d'un nid de coucou de Dale Wasserman (200 représ.) avec Bernard Tapie et André Falcon, Le Caprice de Marianne de et avec Marianne James, Du vent dans les branches de Sassafras de René de Obaldia (200 représ.), Le Portrait de Dorian Gray, etc.
C'est donc avec beaucoup de bonheur qu'il retrouve le Dindon dans une nouvelle mise en scène à La Nouvelle Eve et Jean-Baptiste Guyon pour cette nouvelle collaboration.