On ne présente plus "La vie devant soi".
Le livre a fait le tour du monde. En 1975, il a valu le Goncourt à Romain Gary, qui l'avait déjà reçu pour "Les racines du ciel". Supercherie géniale, preuve par neuf du talent... et suicide de l'auteur :"j'ai prouvé ce que j'avais à prouver".
Dans cette énorme histoire d'amour filial entre une vieille Juive, qui fut prostituée (avant Auschwitz...), et un jeune arabe abandonné chez elle, le flot bouillonnant de l'humain bouscule tous les conflits de la terre, culbute les dogmes et les idées reçues, renverse les dieux pour faire place à ce qui nous manque tant aujourd'hui : la tolérance, clé de la vie.
Vous n'oublierez jamais l'intimité de ces deux-là. Elle est faite de peurs - pourtant mêlées de joie induite, de verve, d'humour, avec les mots simples des pauvres gens, le bon-sens et le cœur gros comme ça de ceux qui ne peuvent pas s'abriter derrière le faux-semblant de la culture, la naïveté de l'enfance au bord de finir... On rit tout le temps.
Enfin, presque tout le temps.
D'après le roman de Romain GARY (Emile AJAR)
Adaptation : Xavier JAILLARD
Mise en scène : Didier LONG
Avec : Myriam BOYER, Aymen SAIDI, Magid BOUALI,
Xavier JAILLARD
Assistante mise en scène : Anne Rotenberg
Décor : Jean-Michel Adam
Costumes : Jean-Daniel Vuillermoz
Lumières : Gaëlle de Malglaive
Musique : François Peyrony
Du 27 mars 2008 à 21h00 au 30 avril 2008 à 21h00.