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· Publié le 14 janvier 2009 à 11h09
Pièce majeure de l’œuvre de Sacher-Masoch, rédigée en 1862, achevée en 1870, La Vénus à la fourrure fait partie du premier volume du Legs de Caïn et s’inscrit dans le cycle de l’Amour.
La Vénus à la fourrure commence par un rêve : Vénus, la déesse de l’amour, visite l’ami de
Séverin. la sublime créature, emmitouflée dans une sombre fourrure, lui
fait une étrange révélation : « vous appelez cruauté, ce qui fait
l’élément propre de la sensualité et de l’amour pur, la vraie nature de
la femme : se donner où l’on aime et aimer tout ce qui plaît. […] vous
autres, gens du nord, prenez l’amour beaucoup trop au sérieux. vous
parlez de devoir où il ne devrait être question que de plaisir. »
l’homme, troublé par ce rêve, s’empresse de le raconter à Séverin. ce
dernier lui confie alors un manuscrit intitulé : Confessions d’un suprasensuel dont il est lui-même le héros. L’ami découvre les premiers amours
sensuels de Séverin : par une nuit de pleine lune, alors qu’il pleurait
aux pieds d’une statue de pierre
dont il était amoureux, Séverin
rencontre une jeune veuve, Wanda von Dunajew. subjugué par sa
personnalité hors du commun et persuadé qu’elle peut incarner son idéal
féminin, Séverin imagine un contrat dans lequel il s’engage à se
soumettre aux désirs et aux volontés de sa maîtresse…
Texte Leopold von Sacher-Masoch
Adapté, mis en scène et scénographié par Christine Letailleur
21 janvier ››› 15 février 2009 :
mardi à 19h
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h
dimanche à 16h
Tarifs :
Plein tarif 27€, le mardi 19€, moins de trente ans 13€