Avec une esthétique grinçante et sordide José Miguel Vivas réussit à construire une poétique de la banalité et du nocturne, en nous faisant découvrir le grotesque et le menaçant à travers des situations quotidiennes mais pleines d’humeur et d’une ironie crue et blessante, le tout avec un langage rempli d’expressions et locutions très vénézuéliennes et presque vulgaires, mais dans un contexte
linguistique très sophistiqué et universel. Les cinq petites pièces sélectionnées -sur treize- peuvent nous parler du développement de l’homme contemporain: de l’enfance, de l’âge adulte, de la vieillesse, mais aussi de la solitude, de l’abandon, du manque de compromis, de la violence.
Les personnages, aussi divers que pervers, sont surtout humains et mystérieux. Ils nous aident à parler des relations humaines, y compris la relation comédien-public, laquelle est comme toute relation humaine, on le sait, quelque fois difficile, au Venezuela comme en France, à Siquisique ou à Apt.
De: José Miguel Vivas
Traduction du vénézuélien de Lolo Blaumann et Julio Bouley
Mise en scène: Julio Bouley
Costumes: Yao Souka
Maquillage et perruques: Maria Adélia
Lumières et espace: Julio Bouley
Assistant scénique: Ricardo Mendoza
Assistante à la mise en scène: Astrid Mujica
Avec Maria Adélia, Rosario Audras, Basilia Castellani, Astrid Mujica, Antoine Reyes, Gauthier Rigoulot, Maud Wyler
Mercredi 26 septembre à 21h00.
Vendredi 28 septembre à 19h00.
Salle de répétition
Deuxième édition de ce festival de jeunes metteurs en scène, réunissant la nouvelle promotion 2007 du Master professionnel « Mise en scène et dramaturgie » de l’université Paris X-Nanterre et le collectif ADN 118 regroupant ceux de la promo 2006. Cette fois, ils envahissent les trois salles de la MC93. Le temps d’un festival, ces jeunes metteurs en scène proposent leur généreux bric à brac d’esthétiques et son cortège de singularités, composé d’une création collective [KAZANOVA]
signée ADN 118 et douze esquisses de la promotion 2007 (START). Autant de propositions pour une traversée d’abondance où des metteurs en scènes préfèrent se réjouir de leurs différences plutôt que de se rassurer sur leurs points communs.
Un nouvel archipel théâtral à explorer durant deux semaines où les artistes et le public peuvent se raconter et se rencontrer.
