«Ce qui me semblait être un rêve est la pure vérité.»
Le réel est à la fois le terreau de l’illusion, la matérialité sur laquelle s’épanouit la magie du théâtre.
Mais le réel peut aussi être illusoire et masquer la force du rêve.
L’œuvre de Kleist et l’œuvre de Shakespeare expriment chacune à leur façon l’ambiguïté des rapports
de la réalité et de l’illusion à travers l’expérience théâtrale.
Notre compagnie travaille sur cette problématique et par ces deux textes explore depuis une saison dans un même dispositif scénique cette question inhérente à tout geste théâtral.
Dans Périclès, dont nous présentons ici une première étape de travail sous la forme d'une lecturespectacle,
Shakespeare dénonce ceux qui se fient à l'apparence et affirme la nécessité pour chaque être d'une quête de lucidité et d'une prise de conscience.
Ballotté par les flots, Périclès quitte la lumière pour mieux observer les illusions d’optique dont il était victime; et au terme de ses pérégrinations, le prince est devenu spectateur éclairé plus que star éclatante. Homme avant d’être roi.
Dans La petite Catherine, c'est dans un rêve que se cache la réalité de l'histoire, et non dans l'apparente réalité. Catherine en est consciente mais les adultes qui l'entoure doivent se dépouiller des scories que sont leurs certitudes pour pouvoir le comprendre. C'est pour cela que tout en étant "tout public" nous adressons ce volet aux jeunes spectateurs à partir de 5 ans.
Diptyque composé de Périclès, prince de Tyr de Wiliam Shakespeare adaptation originale de Sébastien Harrisson
et d’une adaptation pour le jeune public de La petite Catherine de Heinrich von Kleist par Florian Sitbon
Mise en scène: Florian Sitbon
Scénographie: Aurélien Leriche
Lumières: Jean-Luc Chanonat
Costumes:Julie DelJehier
Régie: Mathieu Vigier
avec: Benoit Berthon, Camille Chamoux, Jean-Marc Coudert,
Pierre Porquet, Jean-Baptiste Puech, Thibault Rossigneux,
Emilie Vandenameele (en cours)
Samedi 29 septembre à 19h00.
Dimanche 30 septembre à 17h00.
Grande salle