Après les hilarants La Bête au bois dormant et Les Dindes galantes (Nomination aux Molières 2006 "meilleure compagnie"), la troupe de chanteurs a choisi de revisiter le classique Madame Butterfly à la mode… bretonne! Avec des reprises décalées de Jacques Offenbach, Charles Trénet, Leonard Bernstein, Abba, Elvis Presley, Serge Lama, Mika, Elton John, Annie Cordy, Niagara, Julien Clerc, Nicolas Peyrac, Ray Charles, Céline Dion, France Gall…
L'histoire
L'action de Madame Mouchabeurre se déroule à Plou Her Meur, petit port du pays bigouden, et s'étend sur une trentaine d'années, des années 50 marquées par l'arrivée du Coca Cola en Europe, aux années 80 où la France entre dans l'ère des fast food. Le destin de Gwenda Mouchabeurre (traduction littérale de Butterfl y) commence aussi tragiquement que
celui de la malheureuse japonaise. Comme Butterfl y, Gwenda Mouchabeurre, née Chouchen, sera séduite et
engrossée par un marin américain sans scrupules, un certain John Pinkerton. Cependant Gwenda Chouchen ne se fera pas hara-kiri, mais épousera Yvon Mouchabeurre, un brave garçon à qui elle était promise depuis toujours, sans toutefois lui avouer qu'il n'est pas le père du petit Jean né prématurément moins de neuf mois après leur mariage. L'histoire s'arrêterait là, si une vingtaine d'années plus tard, un navire américain n'accostait à nouveau à Plou Her Meur, avec à son bord un certain John Pinkerton Jr...
Une Compagnie unique en son genre
Une formation d'amateurs animés par une passion commune et encadrés par des artistes et des techniciens professionnels. Le principe fondateur : n'avoir que des hommes sur scène. Cependant pour leur encadrement artistique, les Caramels fous s'entourent de femmes chorégraphes, musiciennes ou metteur en scène aussi bien que d'artistes masculins.
Son originalité
La réécriture des textes de chansons et d'airs célèbres qui inscrit les Caramels fous dans la grande tradition des
chansonniers et des revues « à la français ». Le choix d'univers musicaux extrêmement variés et surprenants, riches de musiques empruntées au patrimoine de la chanson française, aux standards de la variété internationale, ainsi qu'aux airs célèbres tirés de comédies musicales d'opérettes ou même d'opéras.
Note d'intention sur Madame Mouchabeurre
On retrouvera dans Madame Mouchabeurre un thème présent dans tous les spectacles des Caramels fous, à savoir l'expression libre et sans tabou de désirs et de comportements minoritaires et un plaidoyer contre l'intolérance et l'exclusion. L'action de Madame Mouchabeurre s'étend sur une trentaine d'année, ce qui conduit à aborder le thème du temps, à la fois la réalité du temps qui passe, et l'inconscience du temps écoulé. Enfin Madame Mouchabeurre, comme déjà Madame Butterfly puis Miss Saïgon, dénonce l'impérialisme culturel américain. Impérialisme symbolisé ici par l'arrivée des marques phares Coca Cola et Mc Do qui séduiront l'Europe comme John Pinkerton père et fi ls sauront séduire respectivement la pauvre Gwenda Mouchabeurre, née Chouchen, et son fi ls Jean.
Les Musiques
Madame Mouchabeurre, s'ouvre fatalement sur une musique de Puccini. Ensuite, les Caramels fous font de nouveau appel à leurs compositeurs fétiches : Jacques Offenbach, Charles Trénet, Leonard Bernstein, Abba et Barbara, mais aussi à des nouveaux venus tels que Claude-Michel Schönberg et Wolfgang Amadeus Mozart. Pour la musique moins classique, ils puisent dans le folklore breton ainsi que dans les répertoires de Peter et Sloane, Amalia Rodriguez, Adamo, Ray Ventura, Village People, les Andrew's Sisters, Elvis Presley, Serge Lama, Mika, Elton John, Annie Cordy,
Niagara, Julien Clerc, Nicolas Peyrac, Ray Charles, Téléphone, Patrick Juvet, Jacques Brel, Alain Souchon, Claude François, Lucienne Delyle, Céline Dion, France Gall, Michel Jonasz, John Kandler, Serge Gainsbourg, Michel Polnaref, Rita Mitsouko et... Michel Sardou.
Un vrai remède à la morosité pour ce divertissement qui est aussi une belle leçon d'humanisme et de tolérance.
Plus d'infos ici.Infos Pratiques
Tarifs 15€, 22€, 29€ et 35€
Réservations des places ici.