« Laurent Gérard, comme le prénom… » Du mercredi au samedi à 21H30, Laurent Gérard pose ses valises à la Comédie des Boulevards, et va tenter de transformer une crise identitaire en crise de rire ! L’équipe de Sortiraparis s’est déplacée afin de voir enfin en live celui dont on nous a tant parlé…
Pour un début, on peut dire que Laurent Gérard prend des risques ! Familièrement, on pourrait dire qu’il en a dans le slip… ou dans le string, ce qu’il n’hésite pas à nous prouver, et ce, dans le sens le plus littéral du terme. Dès le premier tableau, Laurent Gérard se montre sous un angle très… « sexuel », d’après ses propres mots. Son culot en choquera peut-être certains, mais en fera mourir de rire d’autres. Sa belle gueule et son corps sculpté, il les expose, et en fait une scène insolite, poussée à l’excès.
Sur les 5 tableaux qui composent ce spectacle, le comédien s’attardera, tout de même, sur sa différence avec Laurent Gerra, l’imitateur. Il en joue énormément mais est aussi, à sa façon, sensationnel sous les trais de sa mère, de sa tante, de son coiffeur, ou même, de Chantal Goya.
Critique carabinée de la bourgeoisie, c’est en pastichant sa propre famille que Laurent Gérard dénonce le plus. Il se moque ouvertement de l’ignorance assidue des femmes d’un soit disant certain niveau (surtout économique), à en faire pleurer de rire son public. A prendre au second degré, évidemment.
Sexe, politique, classe sociale et immigration… Il n’a pas peur des mots, et s’adresse à un public conscient qu’il a en face de lui un farceur, qui a compris que la meilleure façon de critiquer, c’est d’exacerber les situations des plus grotesques et aberrantes.
Petit clin d’œil pour le dernier tableau, et particulièrement, pour le très travaillé costume !
Spectacle à voir ! C’est un plaisir d’une petite heure qui n’a pas le temps de nous ennuyer, au contraire. On découvre un comédien doué, juste, et même, touchant.
Laurent Gérard, comme le prénom.. à la Comédie des Boulevards
Du mercredi au samedi à 21H30.
Tarif : 22€ ; tarif réduit : 15€.
