le strip tease moral d'un artiste refoulé. Il voulait être artiste mais son père n'était pas d'accord, le public non plus.
Pour l'encadrer, on l'a poussé à faire de la philosophie allemande. A défaut d'être convaincant, il en a épousé l'esprit car :
Face à sa carrière ratée, il lui a fallu être philosophe. En refoulant ses désirs, il se sent coupé en deux comme l'Allemagne le fût entre RDA et RFA. Aujourd'hui professeur, il a un conflit intérieur à résoudre : Comment satisfaire sa nature artistique et sa soif de reconnaissance ? Sa carrière d'enseignant semble tracée mais la pulsion artistique réapparaît toujours, sous forme de souvenir ou de symptôme, comme un diable surgit de sa boîte.
Au fil des événements, le masque va progressivement se fissurer et le personnage accoucher de lui-même au prix d'un véritable strip-tease moral.
Electron libre projeté sur la scène du théâtre Bourvil, Xavier Metzger impose d'emblée sa silhouette ringarde des années 70. En déroulant avec aisance un texte mijoté aux petits oignons, le comédien aligne les traits d'esprit culottés : Schopenhauer et la métaphysique nihiliste se mélangent naturellement à « Derrick » ou à « Dallas ».
Paru vendu
Les digressions les plus improbables trouvent un (non)sens dans ce one-man show aussi absurde que truculent. Un strip-tease moral tout en finesse, servi par un jeune comédien très prometteur. Un one man show tout en finesse. 20 minutes
Le jeudi à 20H15 :
le 26 janvier, les 2, 9, 16, 23 février et les 2 et 9 mars.
16 euros TR:12 euros
One man show