Un accueil mitigé a été réservé jeudi soir dans la grande salle de Chaillot à la première parisienne du ballet "Decreation" de l'Américain William Forsythe, à l'affiche jusqu'à samedi en clôture de saison de ce théâtre national.
Le chorégraphe, qui bénéficie en France d'une certaine popularité auprès des balletomanes curieux d'horizons nouveaux, a signé avec "Decreation" (créée en 2003 à Francfort) une composition quelque peu déroutante. Il semble y avoir abandonné une manière très personnelle de prolonger la danse néo-classique pour inventer de nouvelles formes en mouvement pas évidentes à décrypter.
Sous le titre "Rendre possible l'impossible", le programme n'éclaire guère le spectateur: "Decreation", lit-on, fait écho à l'opéra éponyme de l'auteur canadienne Anne Carson, "qui entrecroise trois histoires d'amour, de jalousie et de spiritualité".
Un ballet décevant !
Info complémentaire :
chorégraphie : William Forsythe
d'après un essai d'Anne Carson
mise en scène : William Forsythe
lumière : Jan Walther, William Forsythe
musique : David Morrow
costumes : Claudia Hill
dramaturgie : Rebecca Groves
vidéo : Philip Bussman
son : Niels Lanz, Bernhard Klein
caméra ; Ursula Maurer
avec
Yoko Ando, Cyril Baldy, Francesca Caroti, Dana Caspersen, Amancio Gonzalez, David Kern, Ioannis Mantafounis, Fabrice Mazliah, Roberta Mosca, Tilman O´Donnell, Nicole Peisl, Georg Reischl*, Jone San Martin, Parvaneh Scharafali, Richard Siegal*, Yasutake Shimaji, Ander Zabala