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· Publié le 20 octobre 2008 à 12h51
LIVE + HABILLAGE DE LUMIERE + ESPACE TONI & GUY
Pierre Tournier : Habillage de lumière
Pierre est peintre/photographe mais aussi architecte en utilisant comme instrument la lumière.
Ses manipulations sont capables de changer en un clin d'œil l'aspect d'un lieu au point de le rendre méconnaissable, nous plongeant dans un monde qui épouse intimement celui de la musique, du ballet ou de la scène...
Travaillant depuis une dizaine d’années dans le spectacle et la projection scènique, Pierre Tournier met en scène ses habillages de lumières au Club de la Bellevilloise le jeudi 30 octobre.
Ses projections graphiques destructurent les formes. Etres et architectures peuvent alors s’introduire dans un autre univers, celui donné par la matière picturale.
Hearstyling in the sound : Espace Toni & Guy
Toni & Guy s’associe au Festival Désin’VOLT pour la date du 30 octobre au Club de la Bellevilloise.
Un espace salon de coiffure live sera mis en place à coté de la scène de 20h à 23h.
Se faire coiffer gratuitement par des professionnels en ayant une vue imprenable sur la scène, que demander de plus ?
Une liste de réservation sera ouverte sur www.studios-smom.fr
La sélection Désin'Volt :
Jil is LuckyJil n'a que 7 ans lorsqu'il jette ses premiers accords sur une vieille guitare cassée.
Sa mère ne se doute pas que quelques années plus tard, il accompagnera à la basse son grand frère dans des bars, toussant sur ses premières cigarettes et se planquant derrière l'ampli pour échapper aux contrôles de police.
C'est en voyageant que Jil va se découvrir et rencontrer, au détour des rues de Prague, New York, Berlin ou Sidi Bel Abbès, ceux qui l'accompagneront : The Memphis deput(i)es.
Les influences de Jil, tout le monde les devine, mais tout l'art du chanteur réside en la manière de les célébrer. En écoutant Jil Is Lucky, on se surprendra à voir Léonard Cohen dansant ivre au son des cuivres de la Soul endiablée d'Otis Redding ; ou encore les Beach Boys et Jonathan Richman se livrant à un Ipod Battle sans merci dans un bar Antifolk du ghetto de Varsovie...
Sourya, c’est tout d’abord la rencontre de 4 musiciens.
Rudy, taciturne bassiste garant d’un groove élégant.
Coo, machiniste et guitariste rythmique indispensable.
No, le batteur, métronome.
Et Sou, personnage étrange, entre douceur et violence.
La richesse de Sourya est contenue dans leurs chansons efficaces, structurées par les beats de l'ordinateur et soutenue par les boucles hypnotiques de la basse. Quand la guitare s'affirme et domine, l'intensité émotionnelle est à son paroxysme...
Fiers de leurs capacités multi-instrumentales, les
Gush préfèrent se considérer comme quatre MC's plutôt que se désigner selon les rôles traditionnels, laissant parler la musique, les rythmes et les accroche-cœurs mélodiques.
Le groupe est composé de deux frères, Xavier (basse, voix) et Vincent (batterie, voix), les deux autres étant leurs cousins, Yan au sang Britannique (guitare, voix) et Mathieu, aux origines Vénézuéliennes (guitare/claviers, voix).
Gush est donc le genre de groupe, soudé, familial, qui surgit parfois et qu'on reconnaît tout de suite à sa nature particulière.
Les vrais cousins Beach Boys étaient comme ça, les faux frères Ramones aussi, une espèce de famille agrégée d'individus qui se sont reconnus entre eux.
D’ailleurs, comme les meilleurs groupes, les Gush ont un look, mieux, une attitude, distincte et instantanément reconnaissable. Ça s'entend autant dans leurs harmonies vocales que dans leurs goûts musicaux, qui traversent les époques à la recherche de la pureté pop autant que de la force du groove : des Beatles aux Beastie Boys, de Funkadelic à AC/DC, de Fela à Daft Punk, les Gush aiment quand le tout est plus grand que la somme de ses éléments, et si possible en communion avec le public.
Leurs prestations scéniques, comme cette Boule Noire parisienne de février 2008 bondée à craquer,
ont enflammé la plupart des salles de Paris et de Province (en première partie de Rose ou d'Adanowsky, qu'ils accompagnent également) ainsi qu'à Londres pour une poignée de dates en 2006.
Leurs concerts témoignent de la fièvre qui s'empare du groupe et du public quand ils entrent en
contact.
C'est d'alchimie dont on parle ici et c'est bien ce qu'il y a de plus précieux dans la musique.
Leurs titres sont des slogans, presque des manifestes hédonistes : « Dance On », tube scénique, « Amazing », titre de leur premier EP en 2005, « Rocking For My Children », deuxième EP en 2007, la suite étant en préparation...