Cette soirée exceptionnelle avec le jeune violoniste Léo Marillier et l’Ensemble A-letheia promet un "concentré de talents à découvrir d’urgence".
Parrainés par la fille du compositeur Robert Casadesus, ils interpréteront son Septuor pour cordes op.64 (1961, jamais joué en Europe et encadré par la Nuit Transfigurée, basé sur un poème de Richard Dehmel et le célèbre sextuor n°2 de Brahms.
Ensemble A-letheia
Léo Marillier, violon
Claudine Rippe, violon
Helline Boulet, alto
Corey Worley, alto
Emmanuel Acurero, violoncelle
Jelena Llic, violoncelle
Emma Derivière, contrebasse
Robert Casadesus est l’un des pianistes les plus importants du 20ème siècle, représentant la tradition française. Ami de Ravel, il devient aussi un interprète de choix de Bela Bartok.
Aux Etats-Unis, il est extrêmement célébré, jouant sous la direction de grands chefs tels que Georges Szell dont il est le pianiste préféré. C’est au compositeur que le jeune violoniste français Léo Marillier diplômé du New England Conservatory de Boston souhaite rendre hommage à l’occasion de cette soirée avec une phalange de l’Ensemble A-letheia qu’il a créé en 2017 : « Concentré de talents à découvrir d’urgence. Formidable énergie commune. .. engagement et étonnante cohésion du jeune ensemble. Jeu tout de poésie et de feu maîtrisé de Léo Marillier ».
Cette formation de septuor à cordes tout à fait originale, composée en 1961 par Robert Casadesus, n’a pas été enregistrée, alors qu'elle constitue une œuvre tout à fait intrigante dans le répertoire de chambre. Elle sera encadrée de deux œuvres majeures du répertoire de musique de chambre de Brahms et Schönberg.
Schoenberg, en contact direct avec les méthodes de composition classiques et romantiques, achève une fusion rare entre la poésie et la musique pure, entre les effluves des thèmes hérités de Wagner, et le travail logique d'un Brahms. Basée sur un poème du décadent Richard Dehmel, la Nuit Transfigurée est un crépuscule et l'aube d'une musique. A son tour, Brahms s'inspire de tout l'imaginaire romantique de la nature, à travers la métaphore de l'eau, pour insinuer dans son second sextuor à cordes une richesse tout ambigüe d'émotions.
Ces trois programmes illustrent trois formes neuves de l’expression musicale du 18ème dans cette série musicale : « Héritage et lumières ». Au XVIIIe, la musique et les autres arts remplacent le culte royal dans l'imaginaire collectif. Le musicien acquiert une expression libre, indépendante des commandes de l'état et de l'église. Il s'inspire avec la même gourmandise de la musique populaire - folklore ou chants révolutionnaires - et du dépassement des formes acquises, toutes inventées pour s’ajuster à l'échelle, à l’esprit du compositeur.
Dates et Horaires
Le 10 avril 2019
Lieu
Chapelle Expiatoire
29 Rue Pasquier
75008 Paris 8
Tarifs
17€
Âge recommandé
De 4 à 99 ans
Durée moyenne
60 h
Site officiel
www.ensemblealetheia.com