Les Femmes s’en mêlent : voilà déjà 22 ans que ce festival nous régale avec ses programmations de qualité toujours aussi jouissives. Accueillant des artistes confirmées comme des découvertes, le festival LFSM, pour les intimes, est de retour à Paris ce printemps.
A découvrir jusqu’au 6 avril prochain au Trabendo, l’évènement a accueilli le jeudi 4 avril pas moins de six artistes. Cœur suivi de Circé Deslandes ont débuté les festivités sur la petite scène extérieure.
Côté scène intérieure, la russe Kate NV a commencé les hostilités vers 20h. Seule derrière ses machines, Kate Shilnosova – de son vrai nom - a offert un très joli set teinté de sonorités électro et pop.
Après ce beau voyage onirique, c’est au tour de Requin Chagrin de monter sur scène. Et les fans étaient nombreux à se presser devant la scène pour découvrir le nouveau phénomène français. Mené par Marion Brunetto, le groupe compte assurer la tournée de plusieurs festivals cette année. Outre LFSM, Requin Chagrin fera escale au Printemps de Bourges, à We Love Green ou encore au Val de Rock.
Mêlant pop et new wave, le groupe nous rappelle par moment certaines sonorités d'Indochine… Ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard si Requin Chagrin a récemment publié son deuxième opus "Sémaphore" sur KMS, le label de Nicola Sirkis.
Pendant environ 1h, Requin Chagrin a ainsi balancé ses différents morceaux entraînants avec une aisance certaine sous les yeux ravis du public.
La suite arrive avec la tornade Shannon Wright. Comme pour chacune de ses prestations, l’américaine nous dresse les poils sur les bras. Mi-ange, mi-démon, la chanteuse et musicienne crache sa rage comme personne, tout en occupant la scène d’un pas déterminé.
Accompagnée seulement par un batteur pour ce show au Trabendo, Shannon Wright a mis tout le monde KO grâce à ses riffs noisy efficaces et puissants. Elle finira même son set au sol tout en continuant de gratter sa guitare à terre les jambes en l'air. Définitivement très rock, Shannon a comblé ses fans en interprétant avec brio « The Caustic Light », « If Only We Could », ou encore « Plea ». Et ce n’est pas une petite coupure de son qui allait arrêter la lionne qui sommeille en elle !
Autre ambiance avec l’arrivée tardive de la britannique Anna Calvi. Seule à la guitare, l’artiste nous a offert un très beau set, sobre et émouvant. Une configuration qui prouve une nouvelle fois l’étendue de son talent et cette voix incroyable, à la fois douce et puissante, dont est dotée l’artiste.
Choisissant de monter sur scène sur le titre « Rider to the Sea », Anna Calvi a enchaîné les hits dont « Swimming Pool », « Suzanne & I » ou encore « Don't Beat the Girl Out of My Boy » sans oublier « Jezebel » en guise de final. Avec ce morceau, Anna Calvi met tout le monde d’accord : elle est une artiste complète au talent incommensurable !
On rappelle que le festival se poursuit jusqu'au 6 avril au Trabendo à Paris avec au programme Emily Wells, Georgia ou encore Ionnalee.