Depuis la mort de Michael Jackson le 25 juin dernier des suites d'une crise cardiaque, une série de contre-coups s'abat sur les sociétés assurant des spectacles. Tour d'horizon de cette étrange loi des séries.
Coïncidence ou non, les faits sont là. La mort de Michael Jackson, figure emblématique de la culture pop, fait froid dans le dos aux promoteurs de spectacles, qui ont soudain pris conscience de l'aspect " humain " des artistes.
La star américaine devait se produire pour 50 dates du 8 juillet au 12 février 2010 à Londres devant environ 500 000 spectateurs. L'annonce de sa mort a fait paniquer les organisateurs des concerts qui ont vite compris la somme faramineuse qu'ils venaient de perdre. Bien leur a pris cependant de filmer les répétitions du King Of Pop, vendues à Sony pour 50 millions de dollars. Ce coup de " chance " les fera même rentrer dans leur frais.
Le mal est pourtant fait, depuis ce drame, le moindre accroc provoque une peur bleue aux producteurs. En témoigne la récente mauvaise chute de Johnny Hallyday sur son yacht. Le rocker français, qui s'est partiellement déboîté la hanche, a été contraint de se faire hospitaliser à la demande des assureurs de sa tournée d'adieu qui doit reprendre dès septembre.
Zéro risque donc, c'est aussi ce que les assureurs des concerts de Mylène Farmer au Stade de France à la rentrée souhaitent. Les prévisions d'une épidémie de Grippe A dès septembre ont fait cogiter les promoteurs du show, si bien qu'une annulation est encore envisagée à l'heure actuelle.
La représentation de la 9ème symphonie de Beethoven a elle déjà fait les frais de cette morosité ambiante : le Stade de France sera silencieux le 26 septembre prochain.