Sortiraparis a rencontré Natasha (chant), Antoine (batterie) et Clément (guitare) du groupe Oh La La ! le samedi 23 juillet dernier à l’occasion de leur passage au Festival Fnac Live. Une interview mouvementée et décalée due à la décontraction et l’humour des trois complices, amis à la vie comme à la scène.
SAP/ Quelle est l’origine de ce groupe ?
Natasha // Antoine jouait dans The Film, moi je jouais dans AS Dragons et Clément était là… il était garé à côté. On s’est rencontré à une certaine époque et on s’est mis à faire de la musique ensemble en 2007. Puis on a fait des chansons, puis une autre chanson puis à la fin on s’est dit qu’on allait faire un album. Et au final on s’est dit qu’on allait faire des concerts aussi.
Clément // Et à chaque fois on l’a fait ! On ne s’est pas juste dit « tiens, on va faire ça ! ». Non, non, on tient nos paroles.
SAP // Natasha, par rapport à AS Dragons, comment définirais-tu ce nouveau projet musical ?
Natasha // C’est plus électro. C’est moins psyché garage. C’est différent puis ce ne sont pas les mêmes personnes aussi. C’est plus pote également.
Clément // C’est tout simplement un groupe de teuf. Ne nous le cachons pas.
Natasha // On se dit des trucs parfois à 5h du matin …
Antoine // Parce qu’on aime bien Sortir à Paris ! (rires)
SAP // Oh La La, pourquoi ce nom ?
Natasha // Parce que je pense que c’est l’expression qui est la plus prononcée dans la bouche de tout le monde. On est donc adulé dans le monde entier « Oh la la ! Oh La La ! ». On a les oreilles qui sifflent en permanence.
Clément // On a des acouphènes même !
SAP // Vous chantez principalement en français. En tant que groupe d’électro rock, pourquoi avoir fait ce choix de la langue ?
Natasha // Pas uniquement. On a fait un peu d’anglais aussi. J’ai fait de l’anglais de la 4e à la Terminale.
Clément // Mais oui, c’est vrai que c’est principalement en français ; une langue que Natasha défend.
SAP // Et vous ne pensez pas que le français pourrait justement être une barrière pour s’exporter à l’étranger par la suite ?
Natasha // Non, au contraire. Les anglais en ont un peu rien à faire de voir des français qui chantent en anglais. Ils ont les mêmes à la maison et en mieux. Ce qu’ils aiment c’est justement l’exotisme, je pense.
SAP // Philippe Katerine a collaboré à un de vos titre, baptisé « Un point c’est tout ». Comment s’est passée la rencontre ?
Natasha : Je lui ai demandé franco. Et il m’a répondu oui franco ! Et ça s’est fait tout à fait simplement et gentiment. On s’est bu une bouteille de blanc, on a discuté et il est revenu 15 jours après avec son texte.
SAP // Vous avez récemment fait le Festival Soirs d’été. Ce soir place à Fnac Live. Comment vivez-vous la scène ? Un petit peu d’appréhension ou pas du tout ?
Antoine // On y va franco, parce qu’on a chacun, de notre côté, une expérience de scène. Du coup, on est à l’aise aujourd’hui. On aime bien le contact avec les gens également. La scène nous permet aussi de nous faire connaître différemment que par le disque. Le live c’est assez intéressent parce que ça nous permet de lâcher les morceaux qui ont été enfermés pendant plusieurs semaines en studio.
Natasha // Oui, ça passe quand même beaucoup aujourd’hui par la scène. Ne pas faire de scène, c’est un luxe.
SAP // Pour finir, quelles sont vos influences musicales ?
Natasha // On est tous très éclectiques et tout se rejoint.
Clément // On n’a pas vraiment de noms en particulier. On n’écoute que la musique à chaque fois. (Il prend alors le magazine de Serge et se met à lire quelques noms d’artistes). Il y a Zaz, Nolwenn, Elle, Maxime Le forestier, l’Opéra Rock. C’est à peu près tout, je crois ? Serge aussi.
OH LA LA !
"OH LA LA !" // Disponible depuis le 24 janvier 2011 - Pias Recordings France
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