Report : Feist à l’Olympia

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 21 octobre 2011 à 16h55
L’une des artistes canadiennes la plus douée de sa génération était hier soir, jeudi 20 octobre 2011, sur la scène de l’Olympia. Autant vous dire que son public était au rendez-vous, ne laissant plus aucun siège disponible… Heureusement, Sortiraparis.com avait son ticket d’entrée !
Elle est brune, canadienne, talentueuse, proche de Chilly Gonzales, Peaches ou encore Mocky, à l’origine des très réussis Let It die, The Reminder et dernièrement Metals… Je suis, je suis… Leslie Feist !

Après 4 ans d’absence, cette auteur et chanteuse canadienne est donc bel et bien de retour pour le plus grand plaisir de ses fans. Et hier soir, Feist a littéralement conquis son public chéri.

Et pour cause, comme à chaque fois, la canadienne nous réserve de belles surprises sonores et visuelles. Toujours à la recherche de l’innovation, la chanteuse avait ainsi opté, cette fois-ci, pour un écran reflétant le show mais vu du haut. Côté musique, Feist avait convié trois autres musiciens et trois jeunes choristes, qui ont véritablement donné du relief au spectacle.

Feist n’a, quant à elle, pas changé. Naturelle, drôle, généreuse, elle a véritablement séduit le public, avec près de deux de show et sa voix toujours aussi fragile, douce et saisissante à la fois.

Si les nouveaux morceaux de la belle canadienne ont donné des frissons au public comme "Graveyard", "How come you never Go there" ou bien "A commotion", les anciens tubes n’ont, pour autant, pas été mis de côté, et ce pour le plus grand plaisir du public.

Les fans ont ainsi pu bouger leur corps sur des versions plus rock de "My Moon my Man", "Sealion" et "I Feel It All" ou bien se laisser submerger par l’émotion des morceaux comme "So Sorry" ou encore "Let It Die". Feist nous a également offert une version tout à fait étonnante et réussie de "Mushaboom" et un duo exceptionnel avec Chilly Gonzales, sur "The Limit To Your Love", où la canadienne n’a pas eu peur de chanter debout sur le piano. Quelques petits veinards ont aussi eu la chance de monter sur scène, le temps d’un slow improvisé.

Après ces deux heures de show, Feist nous a une nouvelle fois montré l’étendue de son talent et sa capacité à retravailler des morceaux en live mais aussi et surtout l’incroyable lien tissé avec ses fans français, qui le lui rendent bien.

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