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· Publié le 13 novembre 2011 à 11h33
L'événement de ce mois de novembre, c'est le retour des rockeurs de Kasabian au Zénith de Paris, ce mardi 22 novembre.
Kasabian revient sur scène pour le plus grand bonheur du public français. Petit retour en arrière sur la carrière bien remplie de ce groupe anglais.
En 2004, la France et le monde de la musique rock en général avait, comme souvent, les yeux rivés sur l'Angleterre. Les
Libertines et les
Arctic Monkeys redonnaient un sens à la pop anglaise avec leur rock vif et nerveux, et se posaient en grands nostalgiques de l'âge d'or de Liverpool. D'un coup, dans une ère où le r'n'b et un hip-hop formaté prenaient d'assaut les ondes et le cœur des ados, les rockeurs anglais lançaient un mouvement, et une génération de jeunes aux jeans déchirés et aux converse colorées se décidaient à marcher dans les pas de cette contre-culture britannique.
La pop anglaise avait encore frappé fort, un peu plus d'une dizaine d'années après l'essor de la britpop et de groupes comme
Blur ou
Oasis. Dans ce contexte d'excitation des guitares et des mélodies catchy, émergeaient
Kasabian. Pas des énièmes clones mais bel et bien de nouveaux représentants d'un mouvement qui donnait naissance à toujours plus de groupes frais et efficaces. Les Kasabian se sont pourtant formés bien avant les Libertines et les Arctic Monkeys, en 1999 à Leicester. Ils sont alors influencés par les groupes qui forment l'excitation rock du moment, comme les
Primal Scream. Ils hériteront du groupe culte de
Bobby Gillepsie un goût pour le mélange des genres. Ce que
Kasabian aime, c'est faire entrer en fusion le rock et l'électro, pour intégrer plus de texture à leur son nerveux. Le nom de leur groupe, ils viennent le puiser dans les heures sombres de l'histoire du rock, puisqu'il est inspiré par le nom d'une jeune fille qui avait été choisie par Charles Manson pour témoigner des meurtres qu'il allait commettre dans la villa de la femme de Roman Polanski, Sharon Tate.
En 2004, après quelques années de répétitions, les Kasabian sortent leur premier album éponyme. L'Angleterre les adopte immédiatement et ils sont premier des charts avec leur tube « Club Foot ». La recette est terriblement efficace : chansons catchy, rythmes effrénés, le tout parsemé d'une certaine sensibilité. La chanson est rapidement devenu le titre le plus célèbre du groupe, et a commencé tout un mouvement vers la gloire en Grande-Bretagne. Le succès est aussi au rendez-vous en France. Ils commencent à écumer les festivals et c'est sur scène qu'ils gagnent en crédibilité et en popularité.
En 2006, les Kasabian frappent un grand coup avec le disque
Empire, qui comme leur premier album atteint la place de premier dans les charts anglais.
Empire s'avère être encore une niche à tubes, « Shoot the Runner » sort notamment du lot. Fin 2007, Kasabian commence à travailler sur un nouveau disque,
West Ryder Pauper Lunatic Asylum avec
Dan the Automator, un producteur américain qui leur apporte un son nouveau, plus électronique encore. L'album sort en 2009, et connaît toujours un succès égal.
Kasabian a conquis un public fidèle, et sait tenir sur la durée, ce qui est plutôt rare pour toute cette vague de groupes pop-rock de 2004. Alors que la plupart de ces groupes a déjà implosé, les Kasabian tiennent bon.
Leur dernier disque est sorti il y a quelques semaines, en septembre.
Velociraptor, comme son nom l'indique, est toujours un digne représentant du rock féroce de Kasabian. C'est ce disque que l'on (re)découvrira sur scène le 22 novembre sur la scène du
Zénith de Paris. Le challenge de Kasabian sera d'électriser cette salle, à la capacité plutôt conséquente, et de conquérir la France avec son quatrième album. Lors de
leur dernière tournée, en 2009, c'est au
Trabendo qu'ils s'étaient arrêtés. On voit là le chemin que le groupe a parcouru, et on espère les voir toujours aussi vifs sur une grande scène que sur une plus petite. Le concert s'annonce moins intimiste mais plus spectaculaire !
Les places sont disponibles
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