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· Publié le 18 novembre 2011 à 18h05
Les Kaiser Chiefs font leur grand retour sur la scène de l'Olympia le mardi 29 novembre pour présenter leur album "The Future Is Medieval", sorti en juin dernier.
Il y a quelques jours on vous parlait du groupe de pop british
Kasabian et on vous faisait même gagner des places pour les voir en concert. Cette semaine, on vous annonce la venue de
Kaiser Chiefs, autre groupe né du revival rock du début des années 2000. Cette fois, ce n'est pas du
Zénith dont s'emparera la pop anglaise, mais de l'
Olympia, scène mythique parisienne.
Kaiser Chiefs à l'instar de
Kasabian, a émergé dans le sillon de groupes comme les
Libertines, les
Strokes,
Franz Ferdinand,
Kings of Leon ou les
White Stripes. Pile au moment où le rock et les guitares revenaient enfin sur le devant de la scène et redevenaient populaires, les
Kaiser Chiefs sortaient un premier disque
Employment, en 2005. À l'époque, ils venaient de trouver leur nom et leur son, après avoir tâtonné pendant quelques années sous le pseudo « Parva ».
Finalement,
Kaiser Chiefs s'inspirera du club de Football Sud Africain pour son nom.
Employment fait une habile utilisation de la riche histoire de la pop anglaise, injectant l'influence du post-punk, de la pop catchy et de la New Wave de
Joy Division, pour le côté nerveux. L'album est un nid de tubes. Le groupe de Leeds le découvre rapidement, quand leurs titres «I Predict a Riot» et « Everyday I Love You Less And Less » se retrouvent scandés par leur public dans des salles de concerts et des festivals. Ce qui plaît avec les
Kaiser Chiefs, c'est que le groupe, et son leader
Ricky Wilson en particulier, ne se prennent pas au sérieux.
Leur son se rapproche un peu de la pop nerveuse de
Franz Ferdinand mais devient largement plus ample sur leur deuxième disque
Yours Truly, Angy Mob. Il se dévoile comme un disque plus inspiré du rock américain, et de la pop britannique comme celle de
Led Zeppelin. C'est sur ce deuxième album que se cache le titre qui les propulsera en haut des charts : « Ruby ». Avec l'envolée lyrico-pop de son refrain, « Ruby » séduit immédiatement le public. La presse en revanche s'attache moins à ce disque, le jugeant plus commercial et moins spontané. En octobre 2008, ils sortent leur troisième album,
Off With Their Heads ainsi qu'un DVD live à Elland Road, un show lors duquel ils avaient joué devant 40 000 personnes. À la même époque, ils font aussi la première partie de
U2 à Dublin et de
Green Day sur leur tournée.
Après une pause dans leur carrière, de 2008 à 2010, les
Kaiser Chiefs ont annoncé qu'ils avaient l'intention de retourner en studio pour enregistrer un nouveau disque. Pendant 18 mois, ils ont travaillé sur
The Future Is Medieval, sorti en juin 2011. La technique de promotion utilisée pour l'album est une nouveauté : le groupe a permis à son public de choisir les 10 titres qu'ils voulaient voir apparaître sur leur version du disque, créant ainsi des tas d'albums potentiels. Les acheteurs pouvaient aussi choisir leur pochette, puis partager leur version de l'œuvre avec les autres internautes. Une vingtaine de jours plus tard, les
Kaiser Chiefs ont sorti leur version officielle du disque, composée de 12 titres.
C'est pour présenter ce nouveau disque que les
Kaiser Chiefs se produiront sur la scène de l'
Olympia. Une bonne nouvelle pour leurs fans qui les attendent de pied ferme depuis 2008. L'occasion de redécouvrir sur scène leurs plus grands tubes : « Ruby », « I Predict a Riot » ou « Everyday I Love You Less and Less ».