Celle que l’on surnommait la « Diva aux pieds nus », je parle bien sûr de Cesaria Evora, est décédée samedi 17 décembre dernier, laissant, derrière elle, de véritables pépites musicales.
"
La disparition de la divine Cesaria Evora bouleversera le cœur de tous ceux qui ont découvert par la magie de son art la beauté de la musique capverdienne qu'elle a su admirablement métamorphoser", écrit
Jack Lang, ancien ministre de la Culture, artiste «
unique » pour
Bernard Lavilliers, qui avait enregistré un duo avec
Cesaria Evora, et «
véritable amie" dont il était "
très proche" pour le ministre de la Culture du Cap-Vert,
Mario Lucia Sousa, qui l'a remerciée pour "
l'héritage qu'elle nous a laissé"… Ce week-end, les hommages n’ont pas cessé de fuser à la télévision, à la radio mais aussi sur les réseaux sociaux. Toutes et tous ont pris conscience que Cesaria Evora n’est malheureusement plus parmi nous.
Décédée samedi 17 décembre dernier, dans un hôpital de son île natale de Sao Vicente dans l'archipel du Cap-Vert, à l’âge de 70 ans, seulement, diront beaucoup,
Cesaria Evora était, depuis déjà depuis quelques mois, bien affaiblie.
L’immense artiste n’avait d’ailleurs pas eu d’autres choix que de renoncer à sa carrière. "
Je vais arrêter, un jour, mais pas que ça. En fait, j'arrête tout. Je n'ai pas de force, pas d'énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer", avait-elle alors déclaré au journal Le Monde en septembre dernier.
Cesaria Evora laisse derrière elle un incroyable héritage musical. Du mythique «
Sodade » en passant par le dansant «
Besame Mucho », au tendre «
Petit Pays », l’artiste capverdienne sera enterrée la semaine prochaine à Mindelo, ville principale de son île, alors que son gouvernement a décrété samedi un deuil national de 48 heures.
Découvrez "Sodade" en vidéo par Cesaria Evora